Back to TOP
  • Sur les routes namuroises

  • En Brabant Wallon

  • Yorkshire Dales

  • En route vers le Kirstone Pass dans le Lake District

  • En mode tout terrain dans les Dales

  • Dans le Yorkshire

  • Aube brumeuse à Profondeville

  • Sur les routes au coucher du soleil

  • Petite escapade autour de Bruxelles

34,16 km * 17,73 km/h

Soleil

Sortie « habituelle » (peut-on encore utiliser le mot alors que les opportunités nous manquent pour parcourir la forêt) en forêt de Soignes…

50,59 km * 15,10 km/h

Soleil

Journée sans voiture ou presque, nous découvrons les rues de notre commune voisine dans un calme bien appréciable. Petits passages on ne peut plus sympa en forêt de Soignes, un peu du parcours Bloso en vtt, puis retour à Uccle pour rouler avec Vincent et Laure! Avec eux, nous partons vers Linkebeek, où nous mangeons des crèpes et des glaces bien méritées!

36,50 km * 17,46 km/h

Soleil

Après une semaine et demi en forêt noire, nous retrouvons la forêt de Soignes et ses gentilles côtes. On retrouve les joies du vtt avec quelques beaux petits passages techniques! Le bonheur!

62,51 km * 18,53 km/h

Soleil

Après un bon petit déjeuner copieux nous démarrons notre dernière journée. Il fait beau et chaud, mais nous ne savons pas trop le chemin à suivre, et en ville avec une 150 000è, c’est un peu difficile. On cherche et on se trompe, on tourne en rond pendant un moment. Et enfin, on passe sous l’autoroute! C’était un de nos premiers point de repère. On traverse un joli bois tout plat (!) ou se baladent et jogguent des gens. On espère rejoindre le Rhin au plus vite, car notre but est d’arriver en début d’après-midi à Strasbourg, dans l’espoir d’avoir un train pour Bruxelles dans la journée.

Rheinbischofsheim
Rheinbischofsheim

Après quelques hésitations, nous tombons enfin sur la « véloroute Rhin » et sommes étonnés car nous ne roulons pas le long du rhin, mais en bas de la butte. On décide donc de monter pour rouler le long de l’eau, pour devoir redescendre un peu plus loin car la route est interdire au vélo et marcheurs. Après quelques kilomètres de route asphaltée absolument sublime où on a réussi à tenir du 32km/h sans (trop) se forcer, nous nous retrouvons finalement le long de l’eau.

A défaut de rouler dans des paysages sublimes, comme nous en avons pris l’habitude, on peut rouler à une vitesse décente. C’est toujours ca! L’arrivée sur Strasbourg ne restera pas gravée dans nos mémoires, d’abord le Rhin qui est tout à fait industriel à cet endroit, puis Kehl, notre dernière ville Allemande et enfin Strasbourg qui s’annonce comme ayant « un vélo d’avance ». C’est vrai qu’ils ont fait des efforts pour mettre des pistes cyclables partout. Mais elles sont sur les trottoirs, parfois étroites et qu’on doit emprunter dans les deux sens… enfin bref on est pas convaincu. La gare est malheureusement de l’autre côté de la ville et on fait quelques kilomètres dans ces conditions. Nous arrivons à la gare vers 13h et nous voyons que le train est à 14h26. Impeccable!

Il ne me reste plus qu’à convaincre les vendeuses SNCF que oui on peut transporter un tandem dans ce train, vu qu’on l’a fait à l’aller! Tout ca prend un peu de temps, et le temps d’acheter de quoi manger et de quoi lire dans le train, on nous annonce enfin le quai de départ! Les employés SNCF sur le quai ne sont pas plus au courant que les vendeuses et nous devons courir sur lquai pour rattrapper la voiture-vélo et avons juste le temps de tout embarquer avant que les portes ne se ferment!

Dans le train
Dans le train

Voyage sans encombre et retour à Bruxelles, on nous retrouvons une jolie petite côte pour retourner chez nous!

57,96 km * 14,40 km/h

On a roulé dans les nuages

Il a plu à peu près toute la nuit et lorsque je passe la tête par la fenêtre de la tente on y voit pas très loin. On se dépêche de tout plier et après avoir payé 7 euros pour la nuit, nous arrêtons quelques mètres plus loin à la boulangerie et prenons ce qu’il reste, même une couque qui ressemble à une couque suisse mais qui est en fait une couque au speck. Hmmm super pour commencer la journée! Une cliente de la boulangerie nous demande ou nous allons aujourd’hui et nous souhaite du courage vu la météo.

Il fait froid et il pleuvine et la brume est tellement dense qu’on ne voit pas à 10 mètres devant nous. Nous reprenons la même route que la veille, vers Obertal, pour y retrouver le SWW. Pour se mettre en jambe on monte un peu sur la route, puis nous la quittons pour retrouver les chemins sans voitures (ou presque) qu’on adore. La brume donne une ambiance extraordinaire.

On monte dans la brume
On monte dans la brume

On effectue une belle montée, mais on arrive à garder un bon rythme. On papote même de chose et d’autre sans nous essouffler! Le montée est vraiment belle et agréable. Par moment, on se demande à quoi ressemble le paysage derrière les sapins. On voit du blanc et c’est tout. Peut-être qu’on aurait une vue extraordinaire qui sait! Mais la, purée de pois intégrale! Cela dit c’est magnifique. Les arbres dessinent des formes noires sur un fond blanc. Impressionant!

Après Ruhestein et un bref passage pour la route, on s’offre une très dure montée et je ne suis pas fâchée d’arriver en haut. On s’arrête à un mini-refuge on nous mangeons une délicieuse soupe aux pois bien crémeuse. Courageusement nous mangeons ca dehors, en pensant que la météo va changer. Mais finalement non! Nous avons vue sur une piste de ski, et nous allons encore en croiser plusieurs.

La tête et les pieds dans les nuages
La tête et les pieds dans les nuages

Nous repartons et passons au Mummelsee, joli petit lac rond entouré de sapins et de quelques gros hotels et magasins à touristes et des tas de voitures dans le parking. Heureusement nous retrouvons une « Schranke » qui ferme notre piste aux voitures. Ce chemin est à nouveau très beau, le balisage laisse à désirer mais nous arrivons sans encombres à Hundseck. C’est là que nous effectuons nos derniers coup de pédale sur le SWW.

Vue sur la vallée
Vue sur la vallée

Normalement la destination de notre étape était le camping d’Herrenwies, ce qui ferait une étape fort courte. Donc finalement on choisit de retourner dans la vallée, que nous venons de contempler longuement d’en haut. On va jusqu’à Sand, puis filons à gauche et entamons une descente absolument dingue! De Sand jusqu’à Bühlertal on ne fait que descendre et à une vitesse folle! On explose notre record de vitesse avec la BOB: 73,10km/h! Heureusement que je ne savais pas ca! On profite d’un rue qui monte pour s’arrêter car les freins sont presque en feu! On descend encore jusqu’à Bühl mais la la descente est moins forte. Et à partir de Bühl c’est tout plat. On vient de descendre dans les 1000 mètres de dénivelées et on a gagné 10°!

On repère un camping à Obersasbach et filons par la. Ca remonte un peu sur la fin, et nous ne trouvons jamais l’entrée du camping ou alors c’est cette entrée condamnée et il est fermé? On retourne donc à Sasbach et trouvons une chambre à prix démocratique ainsi qu’un garage pour notre tandem. Après une douche bien méritée, nous nous baladons dans Sasbach et allons manger dans un resto tex-mex dont nous sommes les premiers clients. On trouve ca étrange surtout que c’est très bon. Puis quand nous avons terminé, voila que les clients arrivent. On retombe donc dans des horaires plus connus! On revient dans notre chambre, regardons un peu la télé et nous endormons.

60,74 km * 12,91 km/h

Soleil, puis couvert

Ce matin nous déjeunons quasiment en tête à tête avec nos hôtes! Nous nous rendons compte au petite déjeuner qu’on était le seul au B&B… Petit déjeuner copieux et délicieux! On plie nos affaires et comme chaque matin, nous remettons en route. On continue le SWW en direction de Freudenstadt. Le début de notre étape est plat et sous le soleil on a l’impression qu’il va faire très chaud aujourd’hui.

Après Wolfach
Après Wolfach

Rapidement on quitte la vallée et nous mettons à grimper via une petite route peu fréquentée. On arrive à un carrefour où l’on a un gros doute vu qu’il n’y a pas de flèche. Une rando vtt tourne sur la droite, sur un chemin caillouteux. On choisi de continuer tout droit, sur la route. Il nous faudra quelques kilomètres pour être rassurés et retrouver un panneau. Le balisage laisse à désirer et on a vraiment du mal à se retrouver sur la carte et nous demandons plusieurs fois si on est encore sur le SWW. A un carrefour j’aperçois une flèche en me retournant! Pas évident tout ca!

Ca monte!
Ca monte!

On se plante complétement en se situant sur la carte en arrivant à un sommet. Ce qui ne facilite pas pour se repérer! Ce n’est que quelques kilomètres plus loin qu’on se rend compte qu’on est pas où on pensait être! Quelle déception. Il faut dire que pour l’instant, notre moyenne est à nouveau catastrophique! On s’arrête pour manger nos sandwiches achetés le matin à Wolfach et faisons au plus vite pour ne pas geler sur place. Et on arrive en fin à ce qu’on avait nommé « route de crêtes » en espérant avoir de la des vues sur les vallées, mais qui s’avèrent en fait être une très chouette piste mais n’offrant aucune vue à cause de la densité des sapins.

Superbes pistes
Superbes pistes

Il nous faut ensuite choisir entre le camping proche de Freudenstadt ou bien aller jusqu’à Mitteltal. Dans le premier cas, l’étape serait bien courte, on choisit donc la seconde option. On roule beaucoup le long d’une grand route. Le ciel est en train de se couvrir et on sent la pluie arriver. A nouveau, on se trompe en se situant sur la carte et c’est à nouveau un coup dur pour le moral. La montée sur cette grand route est désagréable et nous parait interminable. Nous pouvons ensuite enfin la quitter et avons droit à une piste cyclable. C’est qu’on a plus l’habitude de rouler avec les voitures nous! Le ciel devient de plus en plus menaçant mais nous offre une vue bien agréable!

Il va peut-être pleuvoir, non?
Il va peut-être pleuvoir, non?

Nous enchainons ensuite avec une belle descente jusqu’à Obertal et quittons le SWW pour rejoindre le camping à Mitteltal. Ce dernier parait totalement mort et pas spécialement luxueux. La gérante est un peu bourrue et nous désigne une énorme plaine ou l’on peut s’installer. Je repère un batiment qui ressemble à un bloc sanitaire, donc ca parait ok. On s’installe sur une superbe herbe et un petit chaton vient jouer avec notre tente, ce qui m’inquiète un peu! Une fois tout monté, je vais jusqu’aux toilettes et constate qu’il n’y a pas de douche! Ni même un évier… Houlala mon capitaine va pas être content. Je n’aurais franchement jamais osé demander à un camping si il est pourvu de douche, ca me parait assez évident. Et voila qu’il se met à pleuvoir! Bon pour remonter le moral des troupes j’invite au resto! Et pas n’importe lequel, un hotel de luxe à Mitteltal! On y a magnifiquement mangé et pour pas si cher que ca en plus.

En revenant au camping on se fait tremper jusqu’aux os. On tente d’étendre tout ca en espérant que ca sèche un peu, mais on a pas beaucoup d’espoir! On s’endort bercés par la pluie, je jette un oeil sur mon baromètre qui annonce meilleur… 🙂

70,78 km * 17,39 km/h

Couvert puis soleil!

Nous nous mettons en route après un bon porridge et sous le soleil. Freiburg est bien calme en ce dimanche matin. Ce n’est pas pour nous déplaire. Les pistes cyclables sont fléchées, et nous n’avons pas de mal pour sortir de le ville et aller vers Denzlingen. On roule sur de l’asphalte et c’est absolument plat. Ca nous change des montées vtt! Rouler dans la vallée offre de très jolis points de vue également. On croise pas mal de cyclos. Plus un seul vtt ici!

Autour de Denzlingen
Autour de Denzlingen

Le programme pour aujourd’hui est plutot soft. Beaucoup de vallée au début, puis on remonte. On roule vers Waldkirch à belle allure, essuyons une petite drache qui fait râler mon capitaine, mais qui ne dure pas. Le temps de mettre mon gore et il ne pleut plus! Cette tourmente dans le ciel amène une superbe lumière.

Après Waldkirch
Après Waldkirch

Nous fonçons jusqu’à Elzach où nous nous arrêtons pour manger. Il est encore tôt mais on ne sait pas si après on aura encore autant de choix.

Enfin on a pas tant de choix que ca; Wienerschnitzel ou Wienerschnitzel? Non il y a d’autre chose, mais rien de très léger ou sain. On choisit donc un Wienerschnitzel… Avec des pommes de terres sautées bien grasse. Bon on va s’enchainer une côte là après… On mange en terrasse et sommes rejoint par plusieurs personnes. Le soleil se fait de plus en plus présent et c’est tout à fait agréable d’être dehors. En finissant de manger on commence tout de même à avoir un peu froid et ne tardons pas.

On se remet dans le bain avec un peu de plat, et puis si la carte ne ment pas, on va avoir quelques kilomètres qui vont nous réchauffer.

Le soleil est bien la et finalement on aurait pas besoin de ca, mais bon… Faut ce qui faut. Au début ca monte, mais ca va. On a un bon rythme qu’on arrive à tenir facilement.

Ca monte gentillement au début
Ca monte gentillement au début

En plus on a des petits plateaux pour se reposer. Mais c’était sans compter sur la fin de la montée! Ca devient horrible et ca nous parait interminable.

Et puis on voit le « sommet », mais on ne l’approche pas très vite! J’ai super chaud et me sens presque mal sur la fin. Vraiment dur. En arrivant en haut, il me faut un peu de temps avant de m’en remettre et de remarquer la beauté du paysage qui se présente à nous. Et de voir la route qu’on va descendre surtout!!! On ne le voit pas bien sur la photo, mais cette route descend… à pic!

Landwasser
Landwasser

Après avoir repris nos esprits, nous retrouvons le SWW et nous nous jetons dans cette descente qui me fera hurler au début tellement elle est forte! Ensuite, ce sera une descente inoubliable et magnifique. Les paysages qui défilent devant nos yeux sont extraordinaires et les villages magnifiques. Celui d’Haslach im Kinzigtal est mon coup de coeur de la journée! Arrivés la, nous bifurquons vers l’est toujours en suivant le SWW. On roule sur des superbes pistes cyclables, où, dimanche oblige, se cotoyent des cyclistes, des rollers et des piétons. Tout ca sous le soleil et avec des beaux paysages tout autour. On se retrouve ensuite à Hausach qui semble très sympa aussi et où se déroule une fête, avec des démonstrations de vélo d’acrobatie. Amusant tout ca!

Kinsigtal
Kinsigtal

On compte passer la nuit en B&B à Wolfach vu qu’il n’y a pas de camping dans le coin. Quand on arrive à Wolfach on est d’abord décu car les premières maisons que l’on voit sont vraiment laides. Mais Wolfach est très grand et le centre est tout à fait typique.

On trouve un B&B « Fahrrad willkommen » qui donne sur la place principale. C’est tenu par un couple adorable et l’intérieur est kitsch à souhait. Il est tôt et on a quelques heures pour visiter Wolfach avant d’aller manger. On se ballade et mangeons une glace délicieuse tout en prenant plein de photos tellement la lumière est belle.

Wolfach
Wolfach

On remarque qu’il y a moyen d’aller à une point de vue sur une des collines et y montons. Et ca vaut vraiment le détour! C’est superbe!

Le soleil commence à disparaitre et nous regardons avec envie un vététiste sur la colline en face de nous. Ben oui comme si nous n’en avions pas eu assez! Le soleil se cache maintenant et il commence à faire froid à notre poste de vigie. On redescend donc, et puis à l’heure allemande, il est l’heure de manger. Nous allons au restaurant conseillé par notre hôté pour y manger une Flammekuche.

Wolfach vue d'en haut
Wolfach vu d’en haut

C’est pas mauvais, mais à nouveau peut-être pas l’idéal pour ce qu’on a! Nous rentrons dans notre chambre et regardons un peu la télé pour parfaire nos connaissances en Allemand! Je manque de m’endormir sur le divan et me décide à aller me coucher! Mon capitaine me suit rapidement et nous nous endormons la tête pleine de superbes images.

36,96 km * 17,23 km/h

Ensoleillé et chaud dans la vallée!

Nous quittons Titisee par la route qu’on commence à connaitre par coeur, et la quittons à la hauteur de la piscine pour rentrer dans le petit bois sympa qu’on a découvert à pied l’autre jour. Cette fois-ci nous suivons la Grüne Straße, en tout cas sur la carte car rien n’est indiqué sur le terrain. Direction Hinterzarten, où l’on retrouve la foule, les voitures et les magasins. La on roule avec les voitures, enfin sur les routes il n’y en a pas tant que ca. Ca monte, encore! Mais beaucoup moins fort que tout ce qu’on a connu avant!

Passages sympas dans la forêt, puis offrant de belles vues sur la vallée. On hésite pas mal sur la route à suivre. Heureusement il y a beaucoup d’indications pour les marcheurs. Une fois à Alpersbach, nous entamons une descente folle et super longue! Un de nos bidons s’échappera même de son porte-bidon! C’est que ca secoue!

Mais tiens ton guidon!
Mais tiens ton guidon!

On s’amuse vraiment bien dans cette descente, mais tout en faisant attention, car des voitures circulent sur cette « route » et certains tournant sont traitres! Nous rejoignons une grande route à Falkensteig tout décoiffés et ouvrons grand les yeux pour contempler la montagne que nous venons de dégringoler. Un peu de piste cyclable où les publicités pour le « Schwarzwald Bike Marathon » se succèdent. C’est demain, on y va? 🙂

C’est plat et on en profite! Ca aussi ca fait du bien. Puis la piste cyclable s’arrête et les ennuis commencent. On tourne en rond à droite à gauche… Pas évident. Mais bon on s’en tire sans trop de mal. A Höfen, nous nous arrêtons dans un parc pour manger quelques biscuits et profiter de la température hyper agréable de la vallée. C’est àce moment là que je constate avec horreur que les intestins d’un petit animal sont empallés sur mon plateau… Hink…

A plat et au chaud
A plat et au chaud

Nous arrivons à Kirchzarten juste à temps pour manger. On achète de quoi faire des sandwiches et mangeons sur une adorable place avec vue sur le nid d’une cigogne et en compagnie de petits moineaux absolument pas farouches. Malheureusement pour nous, le jambon au miel attire aussi une guêpe un peu collante.

Kirchzarten
Kirchzarten

On s’arrête rapidement dans un magasin de vélo qui allait justement fermer et achetons de l’huile pour la chaine. Rejoindre Freiburg est relativement facile. Y trouver le camping s’avère plus difficile. Finalement je vais demander à une fille sympa dans une station essence qui nous donne de bons point de repère, et nous le trouvons rapidement. Un peu trop vu qu’on arrive pendant leur pause… de 13 à 15h. Bon, ca nous apprendra à faire des mini-étapes. On attend au soleil en lisant les journeaux. Puis après une vingtaine de minutes d’attente revoila le gérant. On comprend mieux pourquoi il prend une pause. Il place au centimètre près chaque personne! Camping grand luxe, sanitaire impeccable et on a même droit à un plan de la ville et des choses à voir. Après s’être installé et douché nous partons à la découverte de Freiburg. Le quartier dans lequel nous nous trouvons est absolument magnifique. Il me fait penser à certains coins de Manhattan et il y a des tonnes de cyclistes! Le paradis sur terre!

Kartäuserstraße
Kartäuserstraße

Une fois les rues très anciennes et super mignonnes passées, on est moins sous le charme de la ville. C’est très sympa et ca fait plaisir de se retrouver en ville, mais l’architecture est moins fascinante que proche de notre camping. On mange en terrasse (on n’aurait jamais espéré faire ca à Titisee!). Puis chillons en ville.

Freiburg
Freiburg

Nous rentrons au camping, en admirant les formidables maisons, écoutons un peu un concert de jazz, profitons de nos toilettes où passe de la musique classique et allons dormir car demain, une longue étape (en tout cas pour ces vacances-ci) nous attend!

Aujourd’hui: ménage et repos! Je lance une machine au camping et pars contempler le lac. Il fait toujours froid. Mais bien emmitoufflée et en regardant le lac, ca va. Mon capitaine a besoin de repos et dort. Je le laisse, tout en venant le voir de temps en temps. Je ne veux pas partir d’ici sans avoir vu le Schluchsee. J’espère qu’il m’accompagnera l’après-midi… Je nous ai acheté une petit dej 10 fois mieux que ce qu’on a mangé les jours avant et moins cher surtout. Tout ca au camping. Pourquoi chercher loin quand on a tout tout près, hein? Le camping a un côté négligé, mais je lui trouve un charme fou. En plus on doit être 15 à tout casser. J’imagine déjà en juillet et aout quand il y a des dizaines de mobilhomes et caravanes. Le linge est propre, je le fais secher. Un fois sec, plié et rangé, je demande à Michel si il vient avec moi. Il préfère rester ici. Soit. Je pars vers Titisee en contournant le lac par l’autre côté. Et me demande pourquoi on ne l’a pas fait avant. Le côté que nous avons pris tous les jours est le coté de la route, des maisons et des B&B. De l’autre côté, un autre camping et une maison. La route et le train au dessus, mais on ne le remarque pas. Je prends le train de Seebrugg et m’arrête à Schluchsee. Haa à Schluchsee ils ont un magasin, un vrai. Pas un attrappe touristes. J’y achète des cacahouètes, regarde le plan et m’élance pour le tour du lac. Car tout comme à Titisee, c’est de l’autre côté que « ca se passe ». 19km pour le tour complet. En reprenant le train à Aha je devrais pouvoir reprendre le train de 17h46 et être à Titisee à 18h06. 3h pour faire dans les 15km, c’est jouable. Et c’est parti.

Entre Schluchsee et Seebrugg, je marche le long d’une grosse route. La gare Seebrugg est pour le moins étonnante. Un batiment en ruine, tagué, avec deux types qui zonent devant. Je ne m’y attarde pas et file vers le barrage. Une fois le barrage traversé, ca devient enfin interessant! Le chemin est large, roulant. Je regrette déjà de ne pas y être en tandem, et avec mon capitaine surtout. La balade est très agréable, dommage que le ciel soit si couvert. Je n’ai eu que quelques éclaircies. Avec les pauses et les arrêts photos mon timing est impeccable.

J’arrive à la gare d’Aha 10 min avant le passage du train. Ce qui me fait arriver juste à temps à Titisee pour voir les premières arrivées du Xterra soit des gars qui ont fait 5km en 22mins. Respect total parce que le profil, merci! L’ambiance est bonne, ils se félicitent tous à l’arrivée, vraiment sympa. C’est là que j’apperçois un belâtre en veste gore jaune fluo! Mais oui c’est bien lui! Quel bonheur de se retrouver après une demi-journée. Bon ca fait con de dire ca, mais c’est comme ca!

On regarde un peu l’arrivée puis allons manger chez l’autre italien de Titisee. Mauvais choix. C’est pas bon et le service est nul. On m’apporte mes pates quand je suis à la moitié de ma soupe! Retour au camping et gros dodo!

Je me réveille. Il fait pas chaud. J’ai dormi avec le buff sur la tête, des chaussettes et un pull. Tout ca emballé dans mon sac confort 2°C. Il me semble lire 4°C sur ma montre. Brrr! Nuit étoilée, bribri gelée? Oui et puis y a pas qu’elle. On sort de la tente et zip, voila qu’elle givre! On faisait office de chauffage! Ma selle est gelée! Hé bé!

Aujourd’hui pas de vélo, mais on ne compte pas rester les bras croisés non plus. Un peu de trekking pour changer. Avec beaucoup d’ambition on vise d’aller jusqu’au Schluchsee. C’était un peu oublier le relief du coin. On passe par Titisee pour le petit déj. Comme la veille, sans surprise. Et puis on démarre, tout comme le xTerra qui aura lieu le lendemain. Hé ben ils vont se marrer les gars. Ca monte super fort pour débuter et pendant des plombes. Viiite allons nous désinscrire! 🙂

On grimpe jusque Holzmatte, puis ca descend vers la route. On apperçoit un panneau du SWW. Tout ca est fort sympathique, mais il fait caillant et le ciel s’assombrit. Bientot les premières gouttes. Etant encore fatigués de la veille, et même si la carte est au 5.000è, on n’avance guère. On oublie Schluchsee et visant beaucoup moins loin; Falkau Wasserfall. J’adore les chutes d’eau, et à défaut de voir celle de Triberg, allons voir celles-ci. Et on n’est pas décu! Après une belle et longue descente, on arrive à leur pied. C’est impressionant. On suit la balade puis nous arrêtons pour casser la croute. On attrape vite froid et décidons de rentrer. Ca ne nous ressemble pas ca. Mon capitaine n’est pas bien, je le sens. On revient par le même chemin, et je passe à 3cm de 4 vaches énooormes! Impressionant.

Début d’apres-midi dans un café de Titisee, je ne vais pas dire « au chaud » parce que c’est pas vraiment le cas. On écrit les cartes postales, puis on se rend compte qu’on a pas les adresses (gniiii)! Pour certains ca va, pour d’autres moins… Retour au camping et sieste! Mon dieu qu’arrive-t’il au Ttteam? Serait-ce la nourriture peu appropriée, ou bien une allergie à certains arbres, ou simplement l’épuisement dû à l’enchainement boulot/effort?

Ca fait longtemps qu’on a fait une croix sur nos plans initiaux. Et nous décidons donc de rester une journée de plus à Titisee. Pour recharger les batteries. Souper italien avec jus multivitamine pour essayer de se rebooster…

Drag & Drop

Drag & Drop

PageLines is a drag & drop framework that allows you to completely customize your website with drag & drop.
Responsive & Mobile

Responsive & Mobile

Built from the ground up to look great on mobile devices. PageLines utilizes an advanced responsive framework.
Tons of Addons

Tons of Addons

Load up your own sections, themes and plugins using PageLines' one of a kind extension marketplace.