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122,78km * 6:24:05 * 19,18km/h * 60,02km/h max

Lorsque je sors la tête de la tente ce matin je vois un magnifique ciel bleu. A l’ouest, des nuages très denses empêchent le soleil fraichement levé de se montrer. Le tout est de savoir dans quel sens va le vent et si ces nuages arrivent ou partent 😉 Après un passage aux sanitaires, nous mangeons les croissants que nous avons transportés la veille dans notre remorque et qui ressemblent plus à des semelles qu’à des croissants. Mais bon c’est mieux que rien!

Nous plions nos affaires avec l’agréable impression que les nuages se font la malle et que nous allons encore avoir droit à une magnifique journée. Nous quittons Robechies pour aller rejoindre le Ravel que nous avons emprunté la veille et les paysages sont extras.

Dissipation des nuages en quittant Robechies

Le Ravel est d’excellente qualité et qui plus est gentillement valloné. Cela nous permet de rouler à bonne vitesse en profitant de la fraicheur de l’endroit.

A vive allure sur le Ravel du Bois Robert

Nous suivons donc dans sa quasi totalité le RV1 qui relie Chimay à Bruxelles. Nous complétons notre petit déjeuner à Froidchapelle, à la sortie du Ravel, une fois de plus devant l’Eglise et près de l’ancienne Cure.

Grille de la cure à Froidchapelle

Après Froidchapelle nous nous élançons sur la sympathique piste qui tourne autour du lac de la Plate Taille, qui est encore à cette heure-ci fort peu fréquentée. Nous ne ferons qu’un quart du tour du lac et le quittons pour retourner à Erpion où nous sommes passés hier. Après Castillon nous revoila sur une ancienne voie de chemin de fer qui n’est pas complètement désaffectée vu qu’il reste une voie qui à l’air fonctionnelle. Ce Ravel nous amène à Thuin où nous nous ravitaillerons au GB afin de faire un sympathique picnic dans un petit parc.

Ravel entre Donstiennes et Thuin

Nous réempruntons le Ravel pour aller jusqu’à Lobbes, puis nous retrouvons sur la route pour traverser des villages un peu moins bucoliques à l’ouest de Charleroi. Après Godarville, nous sommes sensés rejoindre le canal mais ne trouvons pas vraiment comment y descendre. Nous voila donc partis sur un chemins plus que VTT (heureusement hyper sec) qui surplombe le canal. La vue est magnifique!

Vue sur le canal Bruxelles-Charleroi depuis les hauteurs

Nous rejoignons ensuite Seneffe et empruntons l’ancien canal qui est superbe mais pas hyper roulant jusqu’à Ronquières où là nous reprenons le classique Canal qui nous ramène à la maison. Les kilomètres s’accumulent et nous sommes ravis de mettre pied à terre devant chez nous!

86,74km * 4:47:00 * 18km/h * 51,77km/h max

Après un charmant et copieux petit déjeuner, nous nous mettons en route assez tardivement. Il fait déjà chaud, on sent que le soleil va à nouveau frapper!

Nous avons tracé l’itinéraire en suivant les indications d’openrunner, en allant le plus directement possible – globalement notre trajet consiste à descendre en ligne droite, passer à l’est de Charleroi puis bifurquer vers l’ouest une fois à Gerpinnes.

Champs d’éoliennes près de la N93

Nous partons donc direction plein sud vers Fleurus et traversons de chouettes paysages campagnards et des petits villages sympathiques. A Lambusart sur la N912 nous ne trouvons jamais le chemin/la route que nous étions sensés prendre et rebroussons chemin pour prendre une route plus évidente qui s’avèrera être une incroyable dégringolade à plus de 17% vers la N90. On est bien contents de pas devoir la monter celle-la! Et même en descente on est un peu stressé; il est difficile de ne pas repenser à notre descente du grand Colombier où on a cassé 3 rayons! La côte n’est pas trop longue et nous sommes moins chargés, nous arrivons donc en bas sans problème mais avec un disque avant chaud qui a hurlé et vibré pendant toute la descente…

Chapelle après Fleurus

Nous nous arrêtons à l’Intermarché de Chatelet qui est ouvert pour y acheter de quoi manger. Ca doit être le seul magasin ouvert le dimanche matin car il y a un monde incroyable! Après 25 min dont 20 de file à la caisse, je ressors avec une salade de pâtes et une salade au jambon. Nous préférons nous avancer un peu pour manger et jetons notre dévolu sur Villers-Poterie et mangeons sur le banc devant l’église.

Entre Gerpinnes et Somzée nous empruntons la N978 qui à cet endroit la est praticable en vélo. Par contre, une fois la N5 passée, elle devient plus importante et nous décidons de la quitter pour prendre des plus petites routes. Nous passons du coup à Gourdinne et Thy-le-Chateau et tombons sous le charme de ce dernier. Nous passons ensuite à Walcourt et son impressionnante basilique, et refaisons un crochet par Fontenelle avant de descendre sur Boussu-lez-Walcourt pour à nouveau éviter un passage sur la nationale. Nous descendons ensuite vers Froidchapelle en partie sur le RV1 par lequel nous reviendrons demain et en partie à la carte, pour raccourcir un peu.

Après Froidchapelle nous arrivons rapidement sur l’ancienne voie de chemin de fer aujourd’hui autoroute à vélo et rejoignons Robechies et son camping. Nous avons le même emplacement que la fois précédente et mangeons très bien au restaurant du camping. Petite balade digestive pour admirer la nature environnante et nous faire dévorer par des horribles moustiques (sorte de fourmis volantes) qui se déplacent en horde et son épouvantables!!!

Nous arrivons dans notre tente quand les premières gouttes annoncées par le bulletin météo se mettent à tomber! Il pleuvra une bonne partie de la nuit, mais ca ne rafraîchira pas vraiment l’atmosphère.

50,44km * 2:36:46 * 19,30km/h * 50,76km/h max

Nous profitons du fait que le 15 août tombe un mercredi pour faire un très long week-end et retournons rouler du côté de Chimay. La météo est de la partie également et tout s’annonce pour le mieux!

Nous commençons le samedi par une courte distance vu que nous dormirons ce soir dans le « camping » familial, et que cette étape sera de plus coupée en deux partie vue que nous avons accepté la très sympathique et tentante invitation pour un BBQ chez la famille B. La première étape consistera donc à rejoindre LLN depuis Bruxelles, en partie par le RV10 et un peu au flair également, ce trajet étant perturbé vers Limal pour le passage à 4 voies de la ligne de train.

Nous partons donc par la Forêt de Soignes, jusque Hoeilaert, puis Rixensart, Rofessart, Limelette et enfin LLN. Nous profitons bien du super BBQ et de la magnifique météo et quittons LLN en début de soirée. Anecdote amusante, pendant le BBQ notre chambre à air de la roue arrière à littéralement explosé, sûrement à cause de la chaleur; il est vrai que nous avions laissé le tandem en plein soleil et que ma montre thermomètre annonçait tout de même 49°. La situation était pour le moins cocasse: un bruit puissant de fuite d’air puis le tandem qui descend de 5 cm, suivi d’un fou rire collectif – sauf le capitaine qui ne trouvait pas ca très drôle 🙂 On penchait pour une rustine qui s’était décollée à cause de la chaleur, mais il n’en était rien; c’est carrément le fond de jante qui s’est percé sur plusieurs trous de la jantes et la chambre à air qui a gonflé jusqu’au rayon! Le trou est conséquent! Heureusement nous avions pris une chambre de rechange, et après avoir mis du tape sur la jante, nous avons pu reprendre la route.

Nous arrivons au terme de notre étape un peu avant le coucher du soleil

Nous quittons donc LLN vers 20h sous une très belle et chaleureuse lumière. Nous rejoignons Tilly en une bonne demi heure.

Le tandem est une formidable machine.
Qui dit machine, dit entretien, et parfois aussi, usure, ou casse…

Quand je me plonge dans mes souvenirs, je m’aperçois qu’à chaque voyage que nous avons fait, nous avons rencontré l’un ou l’autre petit problème technique.

Mai 2005, nous nous lançons dans notre premier voyage en tandem. On a attelé une remorque Bob Yak chargée de notre matériel de camping et on est parti sur les chemins ! Deuxième étape : on modifiant la position de la selle de la stockeuse, je foire le contre-écrou du chariot de selle… Un fermier nous dépannera d’un écrou, indispensable pour pouvoir fixer la selle… et rouler.

Septembre 2006, Ecosse. Lors d’une journée sans remorque, dans les alentours de Fort William, on abîme sérieusement le pneu arrière. On achetera un pneu dans une boutique vélo de Fort William

Septembre 2007, Forêt Noire. Dans la descente du Feldberg, on déchire le pneu qu’on avait acheté l’année précédente à Fort William. Heureusement, on avait prévu le coup : on avait emporté un pneu de rechange !

Septembre 2010, North England. Le Nord de l’Angleterre, c’est un relief assez prononcé. Des petites côtes nombreuses, assez courtes mais fort pentues. Impossible de grimper dans l’élan de la descente précédente ; on les passe sur le petit plateau et le troisième (ou quatrième) pignon. Après quelques jours de ce traitement, les pignons sont tellement usés que la chaîne saute. Or ce sont les pignons qu’on utilise aussi beaucoup avec le plateau du milieu. Il faut donc jongler entre les plateaux et les « bons » pignons.

A deux étapes du terme, en quittant Flamborough, le corps de roue libre décide de nous lâcher. On a de la chance dans notre malheur : en fait, notre moyeu se retrouve en position « fixe », c’est-à-dire qu’il ne nous est plus possible d’arrêter de pédaler. Par contre, et heureusement, on peut toujours rouler… On fera les deux dernières étapes en une seule. La descente de la rampe du ferry sera aussi un peu folklo. La gestion des vitesses prend une nouvelle dimension…

Septembre 2011, Wallonie. On est presque au terme de notre périple quand la chaîne décide de nous lâcher. Trois ou quatre fois au moins, on la réparera, avant de pouvoir la changer pour une neuve, achetée chez un vélociste. Rouler deux semaines sans mettre une goutte d’huile, alors qu’on s’est pris de la pluie, n’était pas une bonne idée…

Mai 2012, Jura. Descente du Grand Colombier : on casse trois rayons sur la roue avant ! On devra faire la descente à pied (soit la descente de col à la même vitesse que la montée « sur le vélo ») avant de trouver des rayons de rechange au magasin tondeuses/mobylette/vélo/outillage du village. Quelques jours plus tard, à une étape de la fin de notre parcours, on cassera à nouveau un des rayons remplacés. Heureusement, on est à l’étape ; le lendemain, on mettra le vélo dans le train pour terminer de façon inattendue…

Voilà pour le petit bilan réalisé de mémoire…

Deux réflexions s’imposent. D’abord qu’on a souvent toujours eu un petit imprévu mécanique. Ensuite qu’on a toujours eu énormément de chance de pouvoir se dépanner, ou continuer malgré tout. Ouf!

Avec la SBB en train!

On a pas hésité longtemps, on prendra le train pour Bâle. Celui-ci est direct et le trajet dure 1h20. On préfère ne pas prendre le risque d’aller jusqu’à Porrentruy et ne pas y trouver de rayon et de finalement devoir reprendre le train vers Bâle en fin de compte.

Il y a une belle place pour le tandem, qui nous coute tout de même plus cher que nos places à nous…

Nous arrivons à Bâle, et après un passage à l’office du tourisme pour y trouver un hotel, nous installons puis allons nous promener à pied au milieu d’une impressionante quantité de vélos en tout genre.

Bâle, arrivée de la route cycliste n°7

Nous visiterons la ville et ses magasins de vélo pendant 2 jours :-), pour reprendre le train direction Bruxelles!

72,82km * 4:44:58 * 15,33km/h * D+ 1090m

Réveil avant 8 heures sous un ciel radieux et un soleil déjà trèc chaud. Nous prenons notre petit déjeuner au resto « l’Ecureuil » à l’entrée du camping. Je passe une coup de fil au responsable remplaçant du camping pour lui régler la nuit.

Il fait hyper sec, la tente est repliée sans rien devoir essuyer! Chose très rare lors de nos périples! On part pour une étape qui devrait être facile par rapport à hier.
Pourtant les premiers kilomètres sont durs. Le profil est fait d’une multitude de petites côtés assez raides, entrecoupées de faux plat. Le tout sous un soleil de plomb. Résultat: on a l’impression de ne pas avancer et on a hyper chaud. Peut-être le résultat du vin (des vins) bu(s) hier soir? La route qui fait du zigzag dans la campagne renfonrce un peu l’effet… Maus avec les kilomètres, les choses s’améliorent.

Pour midi, on s’arrête au magasin Coop pour un bon casse-croûte qui nous fait du bien. Taboulé bien frais, boule de Bâle, Tilsiter et boissons fraîches au menu.
Au niveau dela route, la 7 passe par quelques chemins donnant une autre vue sur les campagnes et vallées. Puis nous arrivons à la corniche du Jura. On a une vue super larce sur la vallée. C’est très beau.

Par contre la route descend très fort et il faut gérer le frein avant qui siffle de façon insupportable dès qu’il est chaud et la route avant dont on redoute la casse d’un rayon. Les descentes se font donc freins serrés pour ne jamais prendre trop de vistesse.

Les très belles vues avant Saint-Ursanne

Nous traversons Sainte Ursanne, très chouette ville un peu moyen-ageuse avant d’entamer la dernière grosse côte de la journée. La pente est directement très raide et ca va monter pendant 4km avec quelques changements de rythme.

En cours de montée, le capitaine doit enlever sa lentille droite qu’il avait mis à l’envers le matin. Ce qui permet à la stockeuse de souffler un peu. La descente qui quit est vertigineuse. A un moment le capitaine ressent une vive piqûre au dessus de la cuisse et effectue un gros freinage pour pouvoir regarder ce qu’il a. Est-ce cela? Toujours est-il que quelques freinages plus loin, on entend un clac tant redouté depuis quelques jours… on a cassé un rayon!

Heureusement, on est quasiment arrivés à Courgenay. On file vers la gare se renseigner pour aller à Bâle direct, ou à Porrentruy pour trouver à réparer. Il est déjà 17h40 et finalement on préfère passer une nuit à l’hotel de la gare et se reposer pour décider de ce qu’on fera demain.

Souper typiquement suisse à l’hotel; fondue au gruyère/vacherin fribourgeois.

91,50km * 6:11:31 * 14,77km/h * D+ 1640m

Sur papier notre étape la plus longue et la plus difficile physiquement: plus de 1600m de D+ annoncés! Nous quittons donc Vallorbe de bonne heure (8h40) sous un soleil de plomb. On commence directement par une belle côté qui nous offre une belle vue sur Vallorbe.

Au km 15 nous entamons la montée au col de l’Aiguillon. Elle est raide mais régulière. Ce qui nous permet d’arriver en haut sans encombre. 7km de montée à 9/10%. En haut, les paysages sont magnifiques. Nous ne voyons pas vraiment où se situe exactement le col et nous retrouvons dans la descente. Au bout d’une bonne partie de cette dernière, nous mangeons à l’ombre car le soleil s’est caché dès que nous nous sommes installés! Et il fait froid! Nous repartons sur un terrain plus ou moins plat.

Petite pause à Fleurier qui me fait penser à une ville américaine où on voit (enfin) beaucoup de vélo. J’achète au migros des Biberlis (petits biscuits typiquement suisse, moelleux et fourrés à la pâte d’amande – un régal).

En arrivant à Fleurier

Au km 60, nous entamons une belle montée un peu du même genre que la première, mais deux fois plus courte. Après celle-ci, de chouettes passages sur des routes peu fréquentées, dont un très beau dans la vallée où nous roulons vite malgré le vent de face, au milieu de champs aux couleurs printanières. Celui-ci nous amène au pied de notre dernière grosse côté de la journée, à nouveau plus courte que les précédentes. On sent qu’on commence à fatiguer et la véritable dernière montée qui n’était pas prévue au programme est celle qui mène au camping de La Chaux-de-fonds! Et pas des moindres. Très courte mais intense. On s’installe au camping qui n’est pas hyper sexy; la pelouse est quasi inexistante et les épineux perdent des aiguilles collantes qu’on retrouve bientôt partout dans nos affaires!

On hésite à manger au resto du camping qui proposait une belle carte de röstis en tout genre. On aurait peut-être mieux fait…
La Chaux-de-Fonds est une étonnante ville en damier, qui a un véritable air New-Yorkais. On entame une ballade touristique afin de voir des réalisations de Le Corbusier (La Chaux-de-Fonds étant sa ville natale). Vu la taille de la ville on pensait trouver un resto facilement, on flâne, on prend des photos… Cette ville est très inspirante!

La Chaux-de-fonds

Mais voila que nos estomacs se mettent à grincer et pas l’ombre d’un resto autre que du kebab à l’horizon! Nous nous faisons racoller par Gilles du resto du même nom et nous laissons entrainer à l’intérieur de son resto. On a pas mal mangé et surtout bien bu, gouté à l’absinthe et rentrons completement pompette jusqu’au camping!

77,42km * 5:09:19 * 15,01km/h * D+ 1210m

Départ de Gex assez tôt après un petit dej porridge. Avant Divonne-les-Bains, arrêt à l’Intermarché pour acheter le pique-nique. On sent que ca va barbecuter aujourd’hui, les rayons viandes et bières sont littéralement pris d’assaut!
La route que l’on doit emprunter n’est vraiment pas agréable et la circulation en plus d’y être dense est très rapide. Pas fachés de voir les petits panneaux cyclistes une fois arrivés en Suisse! Ils nous emmèneront d’abord vers la Route du Jura Suisse numéro 7 que nous allons suivre jusque Basel, mais surtout ils nous font prendre des petites routes beaucoup plus agréables. Cette route relie Nyon à Basel, mais nous la rejoindrons à 8km de Nyon et ne la ferons donc pas dans son intégralité (mais presque!!).

On a rejoint la route n°7. Vue sur le lac de Léman.

Une belle grosse côté au menu du jour, celle pour monter jusqu’aux combes du parc Jurassien Vaudois. C’est pentu, très long et en forêt, ce qui fait qu’on ne se rend pas compte visuellement de ce qu’on monte – contrairement à notre montée au grand Colombier – ce qui rend l’expérience moralement déprimante, surtout si je rajoute à cela ma mauvaise lecture de carte (« Ha on est que la, je pensais qu’on était déjà là…. »). En plus il fait chaud! Nous nous faisons doubler (en étant arrêtés je tiens à le préciser) par 3 sympathiques cyclistes anglo-saxonnes que nous allons recroiser à plusieurs reprises dans le parc.

Et nous voici finalement en haut, dans la combe. Les paysages sont magnifiques. Si on apprécie le fait qu’il y a des emplacements de camping « sauvage », il nous est un peu plus difficile d’accepter de ne voir que des gros camping-cars installés avec leur antenne parabolique… Ca casse un peu le charme de l’endroit et de l’effort qu’on vient de fournir pour y arriver… M’enfin on va pas raler comme des vieux non plus 😉

On pique-nique dans la combe au calme sur une route plus étroite où peu de voitures osent s’aventurer. Depuis que nous sommes en Suisse on a un peu l’impression que les voitures peuvent aller même sur des toutes petites routes. On termine le pain qui nous restait, avec le Cantal acheté le matin. On ne s’attarde pas trop car dès que le soleil se cache, il fait froid en plein vent.

De l’autre côté de la combe nous entamons une vertigineuse descente vers le lac de Joux. On est très attentif à notre roue avant, mais tout se passe bien. La vue est très belle, mais la pente tellement forte qu’il nous est difficile de vraiment en profiter. En tout cas on est content de ne pas être monté par la, les pourcentages sont clairement plus fort ici que dans la forêt. Arrivés quasi au lac nous croisons un couple de cyclistes pas tout jeune qui s’attaque à la montée, une dame cloture le groupe, sur un beau vélo de course vintage: chapeau, je suis admirative, quelle pêche!
Nous longeons le lac de Joux, d’abord en étant proche de l’eau puis sur les hauteurs. Nous apercevons la dent de Vaulion que nous allons gravir demain! Au Pont, nous entamons notre dernière montée de la journée, pour aller rejoindre un très sympa sentier assez VTT qui va nous emmener vers Vallorbe.

La descente depuis la combe du parc Jurassien Vaudois avec une vue plongeante sur le lac de Joux

On s’installe au camping – où il y a beaucoup de monde pour une fois. Je ne peux résister à l’appel de la piscine en plein air chauffée à 25°. Un régal. Il y a beaucoup de monde, mais peu de nageurs, le couloir nage est donc quasiment vide. Je fais une vingtaine de longueurs puis nous allons visiter Vallorbe à la recherche d’un resto pour le soir. Nous retournerons finalement au Pont pour passer la soirée avec nos amis randonneurs avec qui nous monterons à la Dent de Vaulion demain, car l’offre de restaurants y est bien plus variée.

81,66km * 4:57:31 * 16,46km/h * D+ 1090m

Nous quittons Culoz sous le soleil après un petit dej croissants/pains au chocolat/brioche. Nous prenons la direction de Seyssel en empruntant une piste située entre le Rhone et un canal. On hésite un peu avant de trouver la piste; cela paraissait plus clair sur la carte que sur le terrain! Ca nous rapelle des mauvais souvenirs en C.O. (course d’orientation).

Nous arrivons à Seyssel et tombons directement sous le charme du village. Un peu avant d’arriver à l’entrée du village, nous avons pu admirer une équipe de jeunes cyclistes qui s’entrainaient sur une piste.

Après Seyssel, nous enchaînons routes très calmes sur routes à plus fort trafic. Nous avons à présent quitté la GTJ et ne sommes pas encore sur la route 7 Suisse, nous faisons donc un trajet custom! A plusieurs reprise, nous apercevons les Alpes, bien mieux que depuis le grand Colombier. Nous suivons la D89 et traversons de sympas petit village sous un soleil torride. Nos six bidons ne suffisent plus et nous devons allez dans un café demander de l’eau.

Au pays du Vuache

Avant d’arriver à Gex on a bien l’impression qu’on va se retrouver sous les fameux orages qu’on nous annonce depuis plusieurs jours, mais finalement ce ne sera que quelques grosses gouttes bien chaudes, plutot agréables!

Nous arrivons au camping de Gex à nouveau sous le soleil bien heureux que nos rayons aient tenus le choc. Nous nous installons, sommes quasiment seuls dans le camping – ce qui devient une habitude 🙂 Le capitaine prend son courage à deux mains et se lance dans un début de soirée machine à laver. Pendant ce temps la on se relaxe et on stretche.
Une fois la lessive terminée, nous partons à la découverte de Gex qui s’avère être assez petite et pas vraiment passionnante. Le choix du restaurant n’est pas simple, on préfère éviter de lourds plats au fromage et nous tournons donc vers un resto couscous où nous sommes les seuls clients.
Nous redescendons à travers une ville déserte jusqu’au camping et allons nous coucher après avoir admirer les étoiles.

41,68km * 4:57:40 (dont 2:43:00 de montée) * 8,39km/h (ralenti par la descente, lisez vite le contenu de ce post pour savoir pourquoi….) * D+ 1299m

Aujourd’hui, après un petit déjeuner croissants, on part à 9h45 à la conquête du col du Grand Colombier.
La montée, au départ de Culoz, fait 18 km, avec une pente moyenne de 8%.

On n’aurait pas craché sur quelques kilomètres de plat pour s’échauffer, mais le camping est tout proche du pied de l’ascension et on ne va pas faire de détour, non plus…

Fatalement, la montée est longue. Et surtout certains passages sont pentus ; 14% par endroits… Pourtant, ça nous semble moins dur que le Mont d’Or que nous avons escaladé il y a quelques jours.

Tous les kilomètres, une plaque indique les kilomètres restants, l’altitude et la pente moyenne sur le tronçon à venir. Voilà qui est bien pour savoir où on est et se motiver. Même si avouons le, à la vitesse où on avance, on attend parfois longtemps avant de voir la plaque suivante.

A quatre kilomètres du sommet, après une petite pause pipi, nous nous faisons rattraper par un cyclo du coin. On discute un peu et il nous emmène à un joli point de vue, à 500 mètres de la route du col. Quand nous reprenons l’ascension, on passe un long replat avant, dans les alpages, d’apercevoir l’Auberge du Grand Colombier nichée à mi-chemin de ce qu’il reste de montée.

Nous nous arrêtons pour manger et boire, en terrasse. Face à nous, une vue vers les Alpes, qui ne se dévoilerons que furtivement à travers les nuages. Le Mont Blanc restera bien caché. Pourtant, il est là ! Les salades avalées et le vin bu, on reprend la montée pour les dernières centaines de mètre. Le sommet est grandiose, même si la nébulosité ne permet pas de voir très loin.

Finalement, nous ne sommes jamais qu’à 550 km de Bruxelles !

On entame la descente par le même versant, l’autre étant barré. Dans le doute, on préfère s’abstenir de s’engager dans la descente et de devoir faire demi-tour…
Après quelques virages à peine, le frein à disque avant hurle terriblement. Puis un bruit suspect se fait entendre ; je le met sur le compte de la température des freins. Puis un clac! très net et une grosse sensation dans le guidon : cette fois, on s’arrête. Et là, surprise : trois rayons sont cassés sur la roue avant.

Il nous reste 10 km pour rejoindre Culoz ; on va devoir les faire à pied.

A pied, on a encore plus de temps pour admirer le lac du Bourget…

Par bonheur, nous trouvons au magasin de vélos/motos/tondeuses/outillages du village des rayons qui conviennent. Le vendeur est complètement débordé, mais nous file rapidement les fameux rayons. Et j’entreprend donc de les placer moi-même sur la roue, pendant que d’autres clients se font servir. En vingt minutes, nous voilà dépannés !

Ce soir, on passe au grand magasin pour acheter à souper. Au menu : ravioli !

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