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Destination choisie "Via Claudia Augusta 2014"

41,89 km – 2:56 – 14,28 km/h

Il y avait un vent de traversée des Alpes dans les airs depuis le printemps chez nous. Ce ne serait pas en tandem, celui-ci étant toujours hors service. En vélo de course, en mode sans bagages et circuit organisé? Trop de cols à mon goût même dans la version la plus soft. Et puis un jour je tombe sur un site parlant de la Via Claudia Augusta. Il s’agit d’une route longue distance qui suit l’itinéraire – dans la mesure du possible – d’une ancienne voie romaine reliant le Danube (Donauwörth) à soit Venise, soit au lac de Garde. Le parcours est plus que tentant et les photos me font rêver.

En prenant l’avion jusque Munich et en faisant l’itinéraire jusqu’à Venise, on tourne autour des 800kms. C’est globalement plus que ce qu’on a fait d’habitude, mais le dénivelé est nettement moins important que notre dernière escapade itinérante jurassienne. Pas d’hésitation; en route!

Nous décollons à 12h05 en direction de Munich. L’embarquement des vélos s’est passé sans soucis. Nous les avons simplement emballé dans du film alimentaire, mis le guidon parallèle au vélo, retiré les pédales et dégonflés les pneus (à la demande des hotesses Lufthansa). Il pleut à Bruxelles, à Munich il fait plutôt ensoleillé.

On récupère les bagages, puis les vélos à la ligne 7A réservée aux « bulky items ». Les vélos arrivent sur un tapis rouiant… Ils ont un peu souffert du transport pas trop soigneux : peinture griffée sur les fourches, câbles de compteur arraché, etc… La prochaine fois on emballera mieux que ça!

On regonfle les pneus, remet les pédales, ajuste les guidons… Il nous faut quasi 50 minutes.

Départ difficle depuis l’aéroport où l’on ne trouve pas d’indication claire pour les accès cyclables. Après quelques hésitations, on finit par trouver la piste cyclabe que nous cherchions, et nous voilà parti vers Munich le long de la rivière Isaar. Le chemin est magnifique, et baigné de soleil. On s’arrête à plusieurs reprises pour prendre des photos…

Arrivée à Munich par de beaux quartiers; la ville est magnifique et rouler dans les rues est très agréable. On se perd à nouveau un petit peu dans le centre de Munich avant de se remettre sur la bonne route vers l’hotel.

Le soir, on sort pour aller manger au Nostos, un restaurant grec pas trop loin, de l’autre côté de la gare, et bien côté sur TripAdvisor. En chemin, on peut profiter de « l’heure bleue » et ses belles lumières.

Le resto est très bon et le service très sympatique. On reçoit, offerts par maison, un alcool (Ouzo) et un petit dessert (flan au fromage ?).

Balade en passant par le centre avant de rentrer se coucher à l’hôtel.


Nous avons enfin trouvé la sortie de l’aéroport!

Petite séance photos…

L’itinéraire le long de l’Isar est magnifique

Et la météo est avec nous!

On approche de la ville

Munich!

En allant au resto, chouette vue sur la gare

82,96 km – 5:46:15 – 14,84 km/h – 46,4 km/h max

Petit déjeuner à 8h15. Un gros groupe arrivé en car vers 23h a déjeuné avant nous et est déjà sur le point de partir. On a donc la grande salle pour nous tout seul… Mais le buffet a un peu souffert du passage du groupe… Cela étant dit nous avons largement de quoi manger.

Temps couvert lors du départ, mais sec. Nous croisons les doigts pour ne pas revivre une météo comme celle de la veille. Nous suivons globalement la rivière Lech. Nous nous doutons qu’à certains endroits par temps clair la vue doit être magnifique. Certains autres passages sont plus montagneux; des petites routes avec une circulation quasiment inexistante, doucement vallonnés; le terrain de jeu idéal pour les cyclistes que nous sommes!

Avant de rejoindre Füssen et ses chateaux bien connus, nous longeons le Förggensee. La météo couverte et le ciel plombé créent un atmosphère dramatique assez exceptionnelle.

On arrive vers 13h à Füssen, où nous mangeons en rue des bratwurst dans un pain. Délicieux.

Au moment de repartir, la pluie commence a tomber, drue et glacée. On se lance sur la déviation de la Via Claudia qui escalade la route près des châteaux. Très touristique jusqu’à l’entrée des chateaux, puis très beau une fois dans la forêt. Au sommet, on franchit la frontière vers l’Autriche.

On est alors sur la voie pour Lermoos. La route s’élève pas mal ; il y a quelques passage sur les chemins qui ne sont pas faciles. A un moment, le chemin est dans le ruisseau, et inversément. On était prévenus, la partie autrichienne de la Via Claudia est connue comme étant la plus offroad. De fait on ne dira pas le connaitre; dès le début, le ton est donné: passages escarpés en gravier, passages à gués, pistes forestières (un peu malmenées par les grosses précipitations qui sont tombées pendant l’été il est vrai). Cela a l’énorme avantage de nous éviter de rouler avec les voitures. Car les routes sont peu nombreuses et fort empruntées.

Les derniers kilomètres vers Lermoos se font en descente, alors que la pluie a refait son apparition. Il est environ 18h30 lorsque nous nous inscrivons au sporthotel Loisach, en demi-pension pour deux nuits.

L’hôtel dispose d’un garage pour vélo bien chauffé, équipé d’outils. Il y a un dispositif sèche-chaussures (elles en auront besoin) et on peut faire des machines + séchoir à volonter pour les vêtements. Un rêve qui se réalise !

Tout dans cet hotel est un pur bonheur; 2 saunas (un très chaud et un moins chaud), hammam, piscine intérieure et extérieure et salle de repos avec thé et infusion en self service. La demi-pension est un must, le souper est un trois services de qualité servi après un salade bar très bien fourni. Le personel est très sympathique et mon accent en allemand se fait démasquer à la troisième phrase par le maitre d’hotel ex-anversois en service au tirol depuis 25 ans!


La Via Claudia en Bavière

Une borne

Des routes comme ça on en redemande!

Avant Füssen, le Förggensee

Premier contact avec les pistes autrichiennes

Le Tirol

Into the wild!

La vallée vers Lermoos

46 km – 3:23:47 – 14,42 km/h – 43,5 km/h max

Aujourd’hui départ à 10h30 pour une boucle VTT d’environ 50 km au lac de Plansee.
A la sortie de Lermoos, notre boucle fait route commune avec le circuit vers Garmish-Partenkirchen. Après avoir traversé la voie ferrée, on prend un petit chemin parallèle à la route, en légère descente. On roule dans la forêt, le long de la rivière. A un endroit, le chemin a été emporté par l’eau ! C’est hyper roulant et très agréable.

Un peu avant Greisen, notre circuit prend à gauche. Là commence la montée vers le lac. Quelques épingles plus loin, après une vue magnifique sur le chemin qu’on vient de monter et sur la rivière en contrebas, on arrive au bout du lac Plansee. On décide de s’arrêter là pour picniquer. Il n’y a pas de vent et le soleil fait même une timide apparition… On mange le pain avec le fromage acheté au Spar le matin. Pour terminer, un chocolat au lait aux noisettes entières !

Entretemps, un léger vent s’est levé et on commence à avoir froid. On se rhabille donc chaudement pour reprendre la promenade. Tout d’abord sur la route qui borde le lac. Ensuite, après avoir traversé entre les deux lacs par un petit pont de bois, on parcours un très beau sentier parsemé de racines et valonné juste comme il faut. Par endroit, des coulées de pierres rendent le passage dificile… Le deuxième lac, Heiterwangsee est tout aussi magnifique que le premier. La vue est vraiment magique.

On quitte les lacs et on prend le chemin du retour vers Lermoos. On se trouve en parallèle à la route que l’on a suivi hier pour arriver. Mais cette fois, on est de l’autre côté de la route et sur « Panoramaweg ». Il est jalonné de montées et descentes. A un moment, un groupe de vaches occupe le chemin… et elle avancent au fur et à mesure qu’on les rattrape ! On finit par s’en défaire pour terminer à hauteur de Huntergarden par le même chemin qu’hier.

On arrive à l’hôtel vers 16h15. On passe les vélos au jet d’eau. Puis piscine (intérieure et extérieure, avec passage entre les deux), sauna, hammam. Et on est prêt pour aller manger le souper, toujours aussi bon…
Petite promenade vers Ober Lermoos jusque devant l’église et l’hôtel de la Poste… Il tombe quelques gouttes….

La Zugspitze

On commence en descendant
Superbe piste
Ca monte

Au sommet les vélos au repos

Le Plansee
Notre spot pic-nic
Heiterwangersee
Strike the pose!
Au milieu des vaches!

82,04 km – 5:11:18 – 16,27 km/h – 48,5 km/h max

Départ un peu difficile, vers 10h, sous un ciel couvert qui laisse quand même deviner le soleil et avec un vent bien froid. Résultat: j’ai à la fois trop chaud et froid quand le vent souffle… Ce n’est pas sans nous évoquer le Danemark!

On passe à Biberwier. La remontée mécanique fonctionne et on voit un gars descendre la piste de luge d’été. De notre côté, la Via Claudia passe par la piste cyclabe d’une route fort passante pour monter vers le Weissensee. Puis c’est le pied du Fernpass que l’on va monter par la forêt, sur des chemins de terre et de pierres assez bien tassés et donc roulant. La montée est raide mais régulière. Je pense arriver dans les nuages, mais ils sont un petit peu au-dessus du col, ce qui fait que d’en haut, on a une belle vue. D’un côté sur le chemin qu’on vient de monter (avec de beaux lacets), de l’autre sur l’autre versant de la vallée.

La descente est sympa. On doit traverser une route fort fréquentée, et la descente continue. Par endroit, le chemin devient un sentier à flanc de colline. Sur la gauche: le vide. Le sentier serpente agréablement. Il y a un passage où une passerelle accrochée au rocher permet au sentier de passer dans le vide. Vue plongeante sur le lac et la route en contrebas. On arrive à Sigmundburg.
La Via Claudia passe par un petit chemin quasiment VTT pour rejoindre Nassereith en évitant la route. Peu après Nassereith, le soleil fait une franche apparition. On en profite pour manger au soleil notre pic-nic (pain et saucisson acheté au Spar de Lermoos le matin).

Peu après être reparti, on se déshabille de toutes les couches mises le matin : le soleil est là et il fait chaud.
Imst est une assez grosse ville agréable qu’on traverse du haut en bas. Là, on tombe sur une sorte de Ravel qui nous mène vers Schönwies. C’est plat, large et lisse, et la vue sur les montagnes alentour est superbe. Du chemin, on voit le château de Kronburg. Sur le bord du chemin, un panneau didactique nous indique d’aller voir les traces laissées dans la roche par les chariot médiévaux. Des traces similaires ont également été laissées par les chariot romains. On peut les distinguer par la largeur des voies, spécifiques selon les époques.

Nous arrivons ensuite à Landeck qui est aussi une ville assez conséquente. On s’arrête pour un petit en-cas.
La Via suit le cours de l’Inn, que l’on va traverser un certain nombre de fois. Vu que nous ne suivons pas un chemin au niveau de la rivière, notre parcours est très vallonné et agréable! On arrive à Tösens vers 17h50 à la pension Wilder Mann.

On mange au restaurant de l’hotel des plats locaux « comme à la maison » : des käse Spätzle pour Bri et un tiroler Schlutzkrapfen pour moi (des raviolis fourrés aux épinards et pommes de terre, avec du beurre et une salade). Comme dessert, on prend un Kaisermarren (crèpe épaisse avec de la compote de pommes).
Toute petit balade « en ville » et dodo !


Bye bye Lermoos!



Weissensee

On commence l’ascension du Fernpass

Le sommet

On redescend par des sentiers techniques









Les vallées tiroliennes, ou autoroutes à vélos!









84,73 km – 5:04:45 – 17,09 km/h – 58 km/h max

Départ vers Schlanders vers 9h30 malgré un levé tôt…
Un couple de l’hôtel part un peu avant nous. On n’aurait pas dit qu’ils étaient aussi sur la Via Claudia. Madame a des sacoches sur son vélo électrique… son mari a un gros sac à dos. Lui fait la Via pour la troisième fois, sa femme pour la deuxième. Ils sont partis depuis chez eux en Bavière et feront l’itinéraire vers le lac de Garde!

Après Pfunds, on doit emprunter une route assez large, assez passante et heureusement roulante. Puis, une modif de le tracé nous fait continuer sur la grand route plutôt que de prendre à gauche comme précédemment indiqué.
A partir de là, la route va rapidement prendre un profil descendant, jusqu’à la frontière suisse, où là nous prendrons à gauche pour démarrer l’ascension qui nous mènera au Rechenpass. La montée est costaude et longue de 5 km environ, mais bien régulière. Une fois au sommet, on bascule vers Nauders, charmant village plutôt touristique.

Ca continue à monter vers le Rechenpass, où nous franchissons la frontière italienne ! On s’arrête pour manger dès le début du Rechensee, sur une grosse balancelle avec vue imprenable sur le lac.

On se remet assez vite en selle, car avec le vent, il fait plutôt frais…
A mi-distance du lac, on passe à l’ancien village du Curon, recouvert par l’eau depuis la création du barrage, et dont ne subsiste de visible que le clocher de l’église. On ne l’avait pas imaginé comme cela. En bordure de grand’route, avec un parking indiquant « Fotopunkt »…

Il commence à pleuviner. On continue vers le deuxième lac que l’on doit contourner par la droite. Mais une indication annonce un interruption de la piste et propose un détournement que nous empruntons. Il ne fera contourner le lac par la gauche, passant à plat au plus près du bord du lac. Puis dans la tourbière qui termine le lac. Nous devons descendre de vélo pour emprunter la longue passerelle de bois qui permet de traverser la tourbière.

A partir de là, la piste longe l’Adige, que nous ne quitterons plus de la journée. La piste va aussi être en pente descendante jusqu’à notre point d’arrivée du jour, que nous atteindrons vers 16h30 non sans avoir acheté dans une boulangerie un « nuss heck », sorte de pâte sablée en triangle, avec des noix et fourrée de confiture. Délicieux et bon « pour ce qu’on a »! Il y a pas mal de cyclo voyageurs sur la piste, c’est fou !

Après passage au point d’info tourisme, on choisit l’hôtel Goldener Löwe. On est logé dans la partie ancienne et la douche chaude est un peu paresseuse. Mais il faut dire que les autres hôtel sont plus chers…

Souper au resto Goldener Rose (Magnifique soupe de potirons à la truffe, suivie de Spaghetti bolo pour Bri et penne pour moi)


Nous quittons Tösens

La route dans la vallée est aussi agréable que la veille

Il fait rapidement chaud



La route monte et descend entre Suisse et Autriche

A l’assaut du Rechenpass!

En arrivant au sommet

L’église Sainte Anne dans le Rechen (Resia)

Suite à une déviation, nous empruntons une sympathique passerelle qui longe le lac



Et puis c’est parti pour des kilomètres de descente!



Petite pause après tant de D- !

Schlanders (Silandro)

Une carte de la région qui reprend notre itinéraire depuis Füssen jusque Halls

98,27 – 5:41:58 – 17,46 km/h – 59,6 km/h max
VDO chrono 6:48:28 – avg pulse 130 – max 170 – 4179 kCal
Schlanders-Prato dello Stelvio : 17,7 km – 0:52 (soit 20,42 km/h moyenne)
Prato dello Stelvio-Passo Dello Stelvio : 23,3 km – 2:56 (soit 7,94 km/h de moyenne arrêts photo compris)
Prato dello Stelvio-Schlanders : 17,7 – 0:31 (soit 34,5 km/h moyenne)

Départ 9h40 depuis l’hôtel. Bri est allée me chercher un excellent casse-croute (petits pains divers, saucisse sèche, speck, fromage). Je prend la sacoche de guidon avec le Nikon et une sacoche arrière pour les habits.
Je reprend donc la piste de la Via Claudia en sens inverse d’hier pour remonter à Prato dello Stelvio, point de départ de l’ascension du col du Stelvio. Je ne roule pas trop vite : je veux profiter des 17 km pour m’échauffer en vue de la longue ascension du col.
Une fois à Prato, je quitte la Via Claudia en empruntant la SS38 (Haupstrasse) sur la gauche, direction Stelvio.
La montée commence dès la sortie de l’agglomération. Pas trop fort, mais sans jamais s’arrêter… et relativement droit, avec quelques virages mais pas encore d’épingles.

Je passe deux villages, et l’embranchement vers Sulden.
Puis apparaît la première épingle, marquée n°47. C’est parti!
La montée est relativement régulière. Je me cale assez rapidement sur le 3e pignon, petit plateau (soit du du 22 x 28 ?), à environ 9 km/h. Impeccable pour monter tranquillement en moulinant, à environ 80% de FC max. Mais un peu court pour pouvoir se mettre en danseuse : dès que je me lève sur les pédales, j’accélère le pédalage au point d’avoir l’impression de pédaler dans le vide.
Il fait couvert, mais beau dans la première partie. La vue est très belle, bien que je ne puisse pas voir l’ensemble de la route en contrebas.

Puis, à 3 km du sommet, je rentre dans le brouillard. On voit à quelques mètres à peine. L’arrivée au sommet se fait dans la purée de pois et je découvre difficilement les vendeurs de Bratwurst et les échoppes de maillot.
Je mets rapidement le vélo contre le panneau du col du Stelvio, et un gars vient me dire dans un italien dont je ne comprend rien que je mérite d’être sur la photo. Je lui passe l’appareil photo et il prend deux photos de moi devant le panneau.
Je m’habille avec Craft, maillot manche longue, gillet coupe-vent, collant, gants longs et bonnet… Il fait froid et j’ai beaucoup tranpiré dans la montée…

J’hésite un instant à redescendre par la même route plutôt que de faire la boucle prévue… de peur de m’égarer. Je choisis pourtant de prendre la boucle prévue…. Après déjà quelques centaines de mètres de dénivelés négatifs, le carrefour bien indiqué vers la frontière suisse, et plus loin, Santa Maria. Heureusement qu’on a regardé le trajet ce matin pour bien réviser !

A partir de là ce ne sera que de la descente. Très vite le temps se dégage. Après quelques kilomètre je m’arrête pour casser la croute à l’abris d’un rocher, un peu en hauteur par rapport à la route, avec une belle vue sur la route en contrebas. Je me régale du pain, de la saucisse et du fromage… Malheureusement, la pluie qui commence à tomber me force à écourter et à reprendre la route.
J’attendrai le retour en italie pour acheter une petit bouteille de Coca et une grande bouteille d’eau pour faire le plein des bidons. Dans la descente vers Glurns, je repère une indication vers la piste cyclable de la Via Claudia. Je l’emprunte ; elle m’envoie à Laatsch, bien avant Glurns… ça rallonge un peu le trajet. Une fois sur la Via Claudia, je donne du braquet pour continuer à faire remonter la moyenne. Grosse averse à Laatsch, qui s’arrête assez vite.

J’accélère vraiment à partir de Prato et fait la descente vers Schlanders en 31 minutes… Je retrouve Bri devant l’hôtel…
Sauna, puis balade en ville avant de souper en terrasse à l’hôtel (papardelle aux chantrelles et raviolis fourrés aux champignons avec des épinards).

Balade sur la promenade du soleil qui surplombe la ville avant de rentrer à l’hôtel

Le Stelvio















Balade à pieds:





104,08 km – 5:30:12 – 19,35 km/h moyenne – 53,8 km/h max

Départ de Schlanders/Silandro à 9h20. On repasse à Göflan pour reprendre la Via Claudia là où on l’a quitté avant hier. Le chemin entre les vergers continue de descendre, parfois assez fort. La moyenne horaire explose. Sans trop d’effort, on est à plus de 21 km/h de moyenne.

Le temps est beau depuis le matin. Le soleil frappe fort.

A Merano, on passe par le point de vue avant de dégringoler vers la ville, que la Via contourne largement par un réseau de petits passage cyclables bien fléchés. On prend la direction de Bolzano.

On s’arrête le long de la piste sur un banc pour notre casse-croûte (mes restes d’hier). Heureusement quelques nuages viennent nous protéger un peu du soleil. Nous profitons tout de même du bon soleil pour rester à l’arrêt un peu plus longtemps que d’habitude…
Arrivé à l’abord de Bolzano, on décide de quitter l’Adige pour prendre une variante qui passe au Caldersee. La piste cyclable s’écarte vers l’Ouest, avant de reprendre la direction du Sud. Arrivé à Calder, il faut prendre brièvement la route principale avant de trouver la piste pour descendre au lac. Je rate l’indication et descend donc par la grand route fort passante. La route dégringole et je roule donc à près de 50 km/h. Bri a vu la piste et ne me suit pas ; elle descend par le cheminement vélo. Arrivés en bas, près du lac, on peine à se retrouver… Après recherches et hésitations sur nos positions respectives, nous nous donnons rendez-vous sur la route qui mène à Auer, là où on doit franchir l’Adige…

On reprend alors la piste le long de la rivière pour les derniers kilomètres de la journée. Notre point d’arrêt sera Salurn/Salorno. L’auberge de jeunesse étant fermée, nous logeons au Confort Hôtel Erika, le long de la grand-route.

Après d’être installés, nous allons « en ville » pour manger à la pizzeria/restaurant Jolly. Insalata pour chacun de nous, pizza Capriciosa pour moi, pizza Casa pour Bri ; nous échangeons à la moitié…

Petite balade en ville et retour à l’hôtel dans le noir, avant 21h.

52,08 km (+ 12 km en bus entre Trente et Pergise) – 3:23:03 – 16,12 km/h (avec marche dans Trente) – 38,7 km/h max

On reprend le cours de la piste le long de l’Adige pour rejoindre Trente. Le temps est beau ; seuls quelques nuages restent accrochés aux flancs des falaises qui nous entourent. Le parcours est moins descendant, plus plat, mais ça roule sans effort. Le vent de face de la fin de journée d’hier s’est calmé.

On arrive en 1h30 et 30 km à Trente. On quitte temporairement la Via Claudia (qui nous conseille de prendre le train si on veut obliquer vers Venise) pour faire un petit tour en ville. La ville est belle, elle fait à la fois antique et ancienne. Il y a de l’animation et en même temps on ne trouve pas de vrai « centre touristique ». On mange des antipasti et un riz garni acheté au Coop sur une place ombragée où des enfants jouent sur une petite plaine de jeux…

On se décide pour prendre le train et on retourne donc vers la gare. Là, on nous annonce que c’est un bus qui le remplace… et il part dans une heure, à 14h30. Ca nous laisse le temps d’aller manger une glace chez un glacier que Bribri a repéré avant notre dîner. Ensuite on attend dans le parc devant la gare… Il y a plein de types un peu bizarre, et pas mal de carabinieri qui surveillent tout ça… On est content de monter dans le bus (avec une remorque dans laquelle on peut mettre nos vélos.

A Pergise, on s’égare un peu avant de se remettre sur la via finalement bien fléchée. On passe le lac de Caldonazzo, blindé de touristes et on arrive vite à Levico Terme.

La ville est en hauteur et on n’a plus trop envie de monter. On se dirige vers le lac de Levico et on prend une chambre à l’hôtel Ariston. Je fais une sieste pendant que Bri va à la piscine extérieure (non chauffée, très vivifiante et agréable après cette journée chaude!).

On sort pour aller en ville (ça monte!) et après un apéro en terrase (Martini bianco et Ugo), on va au resto conseillé par l’hôtel : Boivin. On renonce au menu degustation et on prend à la carte, une entrée et un plat, accompagné d’un verre de vin blanc. Tout est délicieux, on regrette de ne pas avoir pris le menu dégustation qui n’en fini pas chez nos voisins de table! Retour à l’hôtel et dodo!


Salurn

En route!

Trente

Trente

Laggo di Caldonazzo

72,43 km – 4:26:25 – 17,92 km/h – 41,5 km/h max

Petit dèj à l’hôtel en même temps qu’un groupe de hollandais pas tout jeune et plutôt bruyant que l’on verra monter dans le car quelques minutes plus tard…
Dehors, il fait bon. On s’arrête quelques instants sur le bord du lac pour profiter de la vue, sans (presque) personne. Il y a de la rosée dans l’herbe.

On reprend la piste abadonnée la veille le long du Fiume Brenta (Valsugana). On double un groupe de cyclistes plus âgé que l’on croisera par hasard le lendemain dans Feltre lors de notre jour « off ». Arrivé à Borgo, on découvre ce qu’on espérait trouver à Levico : une petite ville typique, avec des habitants dans les rues. Bri va acheter du ravitaillement dans un petit magasin, en commandant au rayon « trattoria ».

Puis, on essaie de trouver la variante « altinate » qui quitte la rivière pour monter un peu sur les contreforts des collines. On trouve difficilement quelques premières flèches. Mais après deux kilomètres à peine, on est déjà perdu, sans indication de la route à suivre. On décide de retourner sur la piste cyclable principale, le long de l’eau…

La piste a changé par rapport au topo : elle est à gauche plutôt qu’à droite de l’eau. La piste est parfaitement lisse, et en pente descendante. Elle paraît neuve, sûrement liée à des travaux concernant la conduite de gaz qui passe par là… C’est très roulant et le paysage est fantastique. Notre regret de ne pas avoir trouvé de balisage pour la variante altinate s’estompe!

A Martincelli, la piste est interdite et une déviation nous amène sur la route… avant que la Via Claudia n’oblique sur la gauche, pour monter, en lacet, vers une vieille forteresse. Une fois en haut, on est sur un plateau dont le hameau semble presqu’abandonné. Ou bien est-ce l’heure de la sieste, à laquelle tout est fermé ? On croise pas mal de cycliste « route », et on les comprend vu le paysage et le profil de la route. Celle-ci redescend vers Arsiè et le bout du Lago del Corlo.

Depuis ce matin, le soleil tape ; il fait assez chaud et heureusement, on a pu reprendre de l’eau aux nombreuses fontaines qui parsèment le parcours.

Au bout du lac, la route prend à gauche vers Fonzaso. Elle est coincée entre falaise et rivière et nous offre un bon passage au frais, à l’ombre. Il faudra ensuite faire quelques longues lignes droite sous le cagnard. Mais Feltre est en vue… Quelques traversées de village et nous voilà en ville.
On prend un chambre pour deux nuits à l’hôtel Doriguzzi, faute de réel choix, notre premier essai un B&B design ne répond pas. Mais cet hotel est bike friendly; les vélos vont avoir un beau garage! Demain on ne roule pas, on visite la ville et les alentours à pieds.

Après la douche, balade dans la ville. Le ciel est gris très foncé, il tombe de grosses gouttes… Après une recherche des quelques restaurants possibles, on décide d’aller chez Aurora, à deux pas de l’hôtel, et qui propose des prix spéciaux pour les résidents de l’hôtel. On y mange très bien et pas cher (risotto aux gambas et faraona al forno (dindon) pour Bri, gnocchi al pane et finferlli (boulette de pain et champignon) et polenta e fromaggio pour moi, le tout avec une salade d’accompagnement, un demi de rouge de la casa et de l’aqua frisante.


Le lac de Lévico

Borgo, notre ville coup de coeur!













Le col du jour, super chouette!





Lever pas trop tôt et petit dèj. On donne du linge à nettoyer… ça ne sera pas du luxe!

Puis on part se balader. C’est le marché. Passage par l’info tourisme qui nous donne un plan des balades à pied… Le soleil est bien présent : il fait chaud. On prend également une dépliant sur la Via Claudia altinate avec une carte qui couvre le trajet jusqu’au cole du Praderadego. On va aller jeter un oeil sur le début pour voir si tout cela est balisé de manière correcte.

Nous suivons donc le départ de la Via Claudia « altinate », qui est bien fléché. Arrivé en haut, demi-tour pour aller vers la gare. En cours de route, on achète à boire.

De retour en ville, il est vers 15 heures. Beaucoup de commerce sont fermés. On va au Caffé Roma où on prend des jus de fruits pressés, et des roulades de pain de mie (pour les bruschetta, il est trop tard).
On continue de se promener. Dans la vieille ville, on visite la Galerie Mario Gazzara d’art moderne. L’occasion de découvrir l’intérieur d’un palais, et aussi le travail de ce ferronier d’art. Visite très intéressante.

En fin d’après-midi, on s’attable en terrase du Lucky Bar pour prendre un apéro (Ugo pour Bri (Prosecco, eau pet’, sirop de sureau, glace et feuilles de menthe) et Americano (Martini Rosso, bitter Campari, glace, eau pet’) pour moi).

Passage par la chambre avant d’aller manger chez Aurora pour la deuxième fois. La « carte du jour » a changé. On prend des antipasti (mozzarella di buffala e prosciutto seco pour moi, saucisson pour Bri) puis des primi (raviolis pour Bri et lasage de carne pour moi), le tout avec des légumes cuits, le demi de rouge et l’eau pet’.


La chambre des petits…

Feltre



















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