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Destination choisie "France"

50,55km – 5:05:55 – max 46,5km/h

Deuxième circuit vélo, repéré également sur OpenRunner.

On quitte Salers en direction du Nord Ouest vers Anglard de Salers. La route file en faux-plat descendant dans la campagne environnante. Les vues sont très différentes de la veille, mais pas moins belles.

Après Anglard, on dégringole dans la forêt vers la vallée du Mars que nous allons suivre. La route est là aussi très peu empruntée, ce qui la rend très agréable.

Sur les conseils de Yann (notre hôte), on monte vers le col d’Aulac. Bri s’arrête un peu avant la fin. Je monte jusqu’au sommet du col et je prend quelques photos. On mange à une table de pique-nique au bas de la descente.

Ensuite, après Le Falgoux, on entame la montée vers le col de Néronne. La montée est longue et fort pentue. Mon compteur VDO ne fonctionne plus, mais la pente dans faire dans les 9-10%, le tout sur 4 km….

Au sommet du col, on se sépare. Bri refait la route en hauteur comme la veille. Moi, je rentre par la vallée de la Maronne. Grosse descente au début, puis longue descente plus tranquille jusqu’à St Paul de Salers, avant de remonter nettement pour arriver à Salers.

La météo a été à nouveau estivale, encore plus chaude que la veille.

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On commence par du facile auhourd’hui!

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Les vues dégagées sont bien appréciables!

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Le col d’Aulac

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Vers les Falgoux

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Néronne

69,85km – 5:09:24 – max 43,1 km/h

La météo est exceptionnelle pour la saison. Le temps est au grand bleu.

On part pour une boucle cycliste d’environ 70 km en direction du Puy Mary, repérée sur OpenRunner avant notre départ.
On se lance dans la descente (impressionnante) vers Fontanges. Après un peu de faux-plat, on escalade le col de St Georges, avant de poursuivre vers le col de Legal. Les routes sont étroites, mais en bon état et pas trop fréquentées par les voitures. Et surtout elles offrent des vues magnifiques. Au col de Bruel, on bifurque à gauche sur la D35 jusqu’à St Julien de Jordanne. Le paysage est magnifique. La route monte et descend en tournicotant entre prairie et hameaux.

On s’arrête à Mandaille pour manger une baguette tradition accompagnée d’un « Galet de Salers » (saucisson) : une pure merveille. On fait le point sur notre avancement et sur notre programme pour suivre. Un cycliste rencontré par Bri le matin au moment de faire les courses nous a un peu fait peur: il annonçait une route fermée, et des pentes de 21% dans les dernières rampes pour le Puy Mary… Un autre cycliste rencontré à la fin de notre pique-nique nous rassure: de Mandaille, la montée est moins raide ; ça devrait passer sans problème.

Nous nous lançons donc dans l’ascension : une fois en haut, ce ne sera plus que de la descente pour rentrer à Salers. Mais d’ici là, 10 km de montée nous attendent.

La pente oscille entre 6 et 8%, rarement plus. La vue est magnifique; en particulier peu avant d’arriver au Pas de Peyrol, quand on peut voir le paysage des deux côtés de la route.

Pour repartir du Pas de Peyrol, la route est effectivement bien pentue; et on se félicite de ne pas l’avoir abordé par ce versant là. A partir du Roc des Ombres, la route monte à nouveau jusqu’au col de Néronne. La vue domine la vallée de la Maronne. Nous choisissons la route prévue, en hauteur, bien qu’elle soit barrée pour travaux.

Initialement, nous pensons qu’elle n’est barrée que pour les travaux au refuge de Néronne, mais nous découvrirons qu’on travaille à la route plus loin. On peut malgré tout passer sans gêner. La vue est parfaite; et on a la route pour nous seul…

Arrivée à Salers sous le soleil qui ne nous aura pas quitté de la journée.

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En route pour le col de Saint-Georges!

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Le premier col de notre journée

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Entre deux cols un peu de plat descendant, avec des vues exceptionnelles!

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En pleine ascension du Puy Mary

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On y est presque, un passage étroit nous offre une vue dégagée sur les vallées environnantes.

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Le début de la descente du Pas de Peyrol vers Salers est effrayante (> 15%)!

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La descente depuis le Col de Neronne est fantastique.

Avec la SBB en train!

On a pas hésité longtemps, on prendra le train pour Bâle. Celui-ci est direct et le trajet dure 1h20. On préfère ne pas prendre le risque d’aller jusqu’à Porrentruy et ne pas y trouver de rayon et de finalement devoir reprendre le train vers Bâle en fin de compte.

Il y a une belle place pour le tandem, qui nous coute tout de même plus cher que nos places à nous…

Nous arrivons à Bâle, et après un passage à l’office du tourisme pour y trouver un hotel, nous installons puis allons nous promener à pied au milieu d’une impressionante quantité de vélos en tout genre.

Bâle, arrivée de la route cycliste n°7

Nous visiterons la ville et ses magasins de vélo pendant 2 jours :-), pour reprendre le train direction Bruxelles!

72,82km * 4:44:58 * 15,33km/h * D+ 1090m

Réveil avant 8 heures sous un ciel radieux et un soleil déjà trèc chaud. Nous prenons notre petit déjeuner au resto « l’Ecureuil » à l’entrée du camping. Je passe une coup de fil au responsable remplaçant du camping pour lui régler la nuit.

Il fait hyper sec, la tente est repliée sans rien devoir essuyer! Chose très rare lors de nos périples! On part pour une étape qui devrait être facile par rapport à hier.
Pourtant les premiers kilomètres sont durs. Le profil est fait d’une multitude de petites côtés assez raides, entrecoupées de faux plat. Le tout sous un soleil de plomb. Résultat: on a l’impression de ne pas avancer et on a hyper chaud. Peut-être le résultat du vin (des vins) bu(s) hier soir? La route qui fait du zigzag dans la campagne renfonrce un peu l’effet… Maus avec les kilomètres, les choses s’améliorent.

Pour midi, on s’arrête au magasin Coop pour un bon casse-croûte qui nous fait du bien. Taboulé bien frais, boule de Bâle, Tilsiter et boissons fraîches au menu.
Au niveau dela route, la 7 passe par quelques chemins donnant une autre vue sur les campagnes et vallées. Puis nous arrivons à la corniche du Jura. On a une vue super larce sur la vallée. C’est très beau.

Par contre la route descend très fort et il faut gérer le frein avant qui siffle de façon insupportable dès qu’il est chaud et la route avant dont on redoute la casse d’un rayon. Les descentes se font donc freins serrés pour ne jamais prendre trop de vistesse.

Les très belles vues avant Saint-Ursanne

Nous traversons Sainte Ursanne, très chouette ville un peu moyen-ageuse avant d’entamer la dernière grosse côte de la journée. La pente est directement très raide et ca va monter pendant 4km avec quelques changements de rythme.

En cours de montée, le capitaine doit enlever sa lentille droite qu’il avait mis à l’envers le matin. Ce qui permet à la stockeuse de souffler un peu. La descente qui quit est vertigineuse. A un moment le capitaine ressent une vive piqûre au dessus de la cuisse et effectue un gros freinage pour pouvoir regarder ce qu’il a. Est-ce cela? Toujours est-il que quelques freinages plus loin, on entend un clac tant redouté depuis quelques jours… on a cassé un rayon!

Heureusement, on est quasiment arrivés à Courgenay. On file vers la gare se renseigner pour aller à Bâle direct, ou à Porrentruy pour trouver à réparer. Il est déjà 17h40 et finalement on préfère passer une nuit à l’hotel de la gare et se reposer pour décider de ce qu’on fera demain.

Souper typiquement suisse à l’hotel; fondue au gruyère/vacherin fribourgeois.

91,50km * 6:11:31 * 14,77km/h * D+ 1640m

Sur papier notre étape la plus longue et la plus difficile physiquement: plus de 1600m de D+ annoncés! Nous quittons donc Vallorbe de bonne heure (8h40) sous un soleil de plomb. On commence directement par une belle côté qui nous offre une belle vue sur Vallorbe.

Au km 15 nous entamons la montée au col de l’Aiguillon. Elle est raide mais régulière. Ce qui nous permet d’arriver en haut sans encombre. 7km de montée à 9/10%. En haut, les paysages sont magnifiques. Nous ne voyons pas vraiment où se situe exactement le col et nous retrouvons dans la descente. Au bout d’une bonne partie de cette dernière, nous mangeons à l’ombre car le soleil s’est caché dès que nous nous sommes installés! Et il fait froid! Nous repartons sur un terrain plus ou moins plat.

Petite pause à Fleurier qui me fait penser à une ville américaine où on voit (enfin) beaucoup de vélo. J’achète au migros des Biberlis (petits biscuits typiquement suisse, moelleux et fourrés à la pâte d’amande – un régal).

En arrivant à Fleurier

Au km 60, nous entamons une belle montée un peu du même genre que la première, mais deux fois plus courte. Après celle-ci, de chouettes passages sur des routes peu fréquentées, dont un très beau dans la vallée où nous roulons vite malgré le vent de face, au milieu de champs aux couleurs printanières. Celui-ci nous amène au pied de notre dernière grosse côté de la journée, à nouveau plus courte que les précédentes. On sent qu’on commence à fatiguer et la véritable dernière montée qui n’était pas prévue au programme est celle qui mène au camping de La Chaux-de-fonds! Et pas des moindres. Très courte mais intense. On s’installe au camping qui n’est pas hyper sexy; la pelouse est quasi inexistante et les épineux perdent des aiguilles collantes qu’on retrouve bientôt partout dans nos affaires!

On hésite à manger au resto du camping qui proposait une belle carte de röstis en tout genre. On aurait peut-être mieux fait…
La Chaux-de-Fonds est une étonnante ville en damier, qui a un véritable air New-Yorkais. On entame une ballade touristique afin de voir des réalisations de Le Corbusier (La Chaux-de-Fonds étant sa ville natale). Vu la taille de la ville on pensait trouver un resto facilement, on flâne, on prend des photos… Cette ville est très inspirante!

La Chaux-de-fonds

Mais voila que nos estomacs se mettent à grincer et pas l’ombre d’un resto autre que du kebab à l’horizon! Nous nous faisons racoller par Gilles du resto du même nom et nous laissons entrainer à l’intérieur de son resto. On a pas mal mangé et surtout bien bu, gouté à l’absinthe et rentrons completement pompette jusqu’au camping!

77,42km * 5:09:19 * 15,01km/h * D+ 1210m

Départ de Gex assez tôt après un petit dej porridge. Avant Divonne-les-Bains, arrêt à l’Intermarché pour acheter le pique-nique. On sent que ca va barbecuter aujourd’hui, les rayons viandes et bières sont littéralement pris d’assaut!
La route que l’on doit emprunter n’est vraiment pas agréable et la circulation en plus d’y être dense est très rapide. Pas fachés de voir les petits panneaux cyclistes une fois arrivés en Suisse! Ils nous emmèneront d’abord vers la Route du Jura Suisse numéro 7 que nous allons suivre jusque Basel, mais surtout ils nous font prendre des petites routes beaucoup plus agréables. Cette route relie Nyon à Basel, mais nous la rejoindrons à 8km de Nyon et ne la ferons donc pas dans son intégralité (mais presque!!).

On a rejoint la route n°7. Vue sur le lac de Léman.

Une belle grosse côté au menu du jour, celle pour monter jusqu’aux combes du parc Jurassien Vaudois. C’est pentu, très long et en forêt, ce qui fait qu’on ne se rend pas compte visuellement de ce qu’on monte – contrairement à notre montée au grand Colombier – ce qui rend l’expérience moralement déprimante, surtout si je rajoute à cela ma mauvaise lecture de carte (« Ha on est que la, je pensais qu’on était déjà là…. »). En plus il fait chaud! Nous nous faisons doubler (en étant arrêtés je tiens à le préciser) par 3 sympathiques cyclistes anglo-saxonnes que nous allons recroiser à plusieurs reprises dans le parc.

Et nous voici finalement en haut, dans la combe. Les paysages sont magnifiques. Si on apprécie le fait qu’il y a des emplacements de camping « sauvage », il nous est un peu plus difficile d’accepter de ne voir que des gros camping-cars installés avec leur antenne parabolique… Ca casse un peu le charme de l’endroit et de l’effort qu’on vient de fournir pour y arriver… M’enfin on va pas raler comme des vieux non plus 😉

On pique-nique dans la combe au calme sur une route plus étroite où peu de voitures osent s’aventurer. Depuis que nous sommes en Suisse on a un peu l’impression que les voitures peuvent aller même sur des toutes petites routes. On termine le pain qui nous restait, avec le Cantal acheté le matin. On ne s’attarde pas trop car dès que le soleil se cache, il fait froid en plein vent.

De l’autre côté de la combe nous entamons une vertigineuse descente vers le lac de Joux. On est très attentif à notre roue avant, mais tout se passe bien. La vue est très belle, mais la pente tellement forte qu’il nous est difficile de vraiment en profiter. En tout cas on est content de ne pas être monté par la, les pourcentages sont clairement plus fort ici que dans la forêt. Arrivés quasi au lac nous croisons un couple de cyclistes pas tout jeune qui s’attaque à la montée, une dame cloture le groupe, sur un beau vélo de course vintage: chapeau, je suis admirative, quelle pêche!
Nous longeons le lac de Joux, d’abord en étant proche de l’eau puis sur les hauteurs. Nous apercevons la dent de Vaulion que nous allons gravir demain! Au Pont, nous entamons notre dernière montée de la journée, pour aller rejoindre un très sympa sentier assez VTT qui va nous emmener vers Vallorbe.

La descente depuis la combe du parc Jurassien Vaudois avec une vue plongeante sur le lac de Joux

On s’installe au camping – où il y a beaucoup de monde pour une fois. Je ne peux résister à l’appel de la piscine en plein air chauffée à 25°. Un régal. Il y a beaucoup de monde, mais peu de nageurs, le couloir nage est donc quasiment vide. Je fais une vingtaine de longueurs puis nous allons visiter Vallorbe à la recherche d’un resto pour le soir. Nous retournerons finalement au Pont pour passer la soirée avec nos amis randonneurs avec qui nous monterons à la Dent de Vaulion demain, car l’offre de restaurants y est bien plus variée.

81,66km * 4:57:31 * 16,46km/h * D+ 1090m

Nous quittons Culoz sous le soleil après un petit dej croissants/pains au chocolat/brioche. Nous prenons la direction de Seyssel en empruntant une piste située entre le Rhone et un canal. On hésite un peu avant de trouver la piste; cela paraissait plus clair sur la carte que sur le terrain! Ca nous rapelle des mauvais souvenirs en C.O. (course d’orientation).

Nous arrivons à Seyssel et tombons directement sous le charme du village. Un peu avant d’arriver à l’entrée du village, nous avons pu admirer une équipe de jeunes cyclistes qui s’entrainaient sur une piste.

Après Seyssel, nous enchaînons routes très calmes sur routes à plus fort trafic. Nous avons à présent quitté la GTJ et ne sommes pas encore sur la route 7 Suisse, nous faisons donc un trajet custom! A plusieurs reprise, nous apercevons les Alpes, bien mieux que depuis le grand Colombier. Nous suivons la D89 et traversons de sympas petit village sous un soleil torride. Nos six bidons ne suffisent plus et nous devons allez dans un café demander de l’eau.

Au pays du Vuache

Avant d’arriver à Gex on a bien l’impression qu’on va se retrouver sous les fameux orages qu’on nous annonce depuis plusieurs jours, mais finalement ce ne sera que quelques grosses gouttes bien chaudes, plutot agréables!

Nous arrivons au camping de Gex à nouveau sous le soleil bien heureux que nos rayons aient tenus le choc. Nous nous installons, sommes quasiment seuls dans le camping – ce qui devient une habitude 🙂 Le capitaine prend son courage à deux mains et se lance dans un début de soirée machine à laver. Pendant ce temps la on se relaxe et on stretche.
Une fois la lessive terminée, nous partons à la découverte de Gex qui s’avère être assez petite et pas vraiment passionnante. Le choix du restaurant n’est pas simple, on préfère éviter de lourds plats au fromage et nous tournons donc vers un resto couscous où nous sommes les seuls clients.
Nous redescendons à travers une ville déserte jusqu’au camping et allons nous coucher après avoir admirer les étoiles.

41,68km * 4:57:40 (dont 2:43:00 de montée) * 8,39km/h (ralenti par la descente, lisez vite le contenu de ce post pour savoir pourquoi….) * D+ 1299m

Aujourd’hui, après un petit déjeuner croissants, on part à 9h45 à la conquête du col du Grand Colombier.
La montée, au départ de Culoz, fait 18 km, avec une pente moyenne de 8%.

On n’aurait pas craché sur quelques kilomètres de plat pour s’échauffer, mais le camping est tout proche du pied de l’ascension et on ne va pas faire de détour, non plus…

Fatalement, la montée est longue. Et surtout certains passages sont pentus ; 14% par endroits… Pourtant, ça nous semble moins dur que le Mont d’Or que nous avons escaladé il y a quelques jours.

Tous les kilomètres, une plaque indique les kilomètres restants, l’altitude et la pente moyenne sur le tronçon à venir. Voilà qui est bien pour savoir où on est et se motiver. Même si avouons le, à la vitesse où on avance, on attend parfois longtemps avant de voir la plaque suivante.

A quatre kilomètres du sommet, après une petite pause pipi, nous nous faisons rattraper par un cyclo du coin. On discute un peu et il nous emmène à un joli point de vue, à 500 mètres de la route du col. Quand nous reprenons l’ascension, on passe un long replat avant, dans les alpages, d’apercevoir l’Auberge du Grand Colombier nichée à mi-chemin de ce qu’il reste de montée.

Nous nous arrêtons pour manger et boire, en terrasse. Face à nous, une vue vers les Alpes, qui ne se dévoilerons que furtivement à travers les nuages. Le Mont Blanc restera bien caché. Pourtant, il est là ! Les salades avalées et le vin bu, on reprend la montée pour les dernières centaines de mètre. Le sommet est grandiose, même si la nébulosité ne permet pas de voir très loin.

Finalement, nous ne sommes jamais qu’à 550 km de Bruxelles !

On entame la descente par le même versant, l’autre étant barré. Dans le doute, on préfère s’abstenir de s’engager dans la descente et de devoir faire demi-tour…
Après quelques virages à peine, le frein à disque avant hurle terriblement. Puis un bruit suspect se fait entendre ; je le met sur le compte de la température des freins. Puis un clac! très net et une grosse sensation dans le guidon : cette fois, on s’arrête. Et là, surprise : trois rayons sont cassés sur la roue avant.

Il nous reste 10 km pour rejoindre Culoz ; on va devoir les faire à pied.

A pied, on a encore plus de temps pour admirer le lac du Bourget…

Par bonheur, nous trouvons au magasin de vélos/motos/tondeuses/outillages du village des rayons qui conviennent. Le vendeur est complètement débordé, mais nous file rapidement les fameux rayons. Et j’entreprend donc de les placer moi-même sur la roue, pendant que d’autres clients se font servir. En vingt minutes, nous voilà dépannés !

Ce soir, on passe au grand magasin pour acheter à souper. Au menu : ravioli !

80,87km * 4:35:12 * 17,63km/h * D+1060

Après un bon petit déjeuner au gîte, nous partons sous une météo plus clémente que la veille au soir. Les nuages sont toujours accrochés aux sommets et le vent s’est levé. Au col il fait froid! On ne s’attarde pas et nous mettons en route. On part pour 15km de descente vers Bellegarde-sur-Valserine. Très chouette descente avec de belles vues sur la ville et sur l’autre versant ce qui nous donne une petite idée de ce qui nous attend vu qu’on va remonter par là!

A Bellegarde, arrêt au Carrefour Market pour acheter un pique-nique. La sortie de la ville, sur la route qui mène à l’autoroute est un peu pénible d’autant que ca monte bien et que nous n’évoluons pas comme des flèches!

On est parti pour 12km de montée jusqu’au plateau du Retord. Assez vite, on quitte la route à grande circulation et on se retrouve au calme pour le reste de la grimpette. Le soleil tape à présent et il fait chaud et soif!

Je déserre un peu les chaussures…

On s’arrête au point de vue de Catray pour un dernier coup d’oeil vers Menthières et sur ce versant. Le temps reste brumeux en altitude et on ne voit pas les Alpes. Il nous reste quelques centaines de mètres pour atteindre le plateau. Nous mangeons sur l’herbe à l’écart de la route à peine dérangés par des enfants tirés par des huskies.

Ensuite ce sera une longue descente vers Culoz, point final de la GTJ. Plus de 40km de descente douce, ponctuée par des montées pas très fortes mais qui font mal aux jambes (elles devaient déjà se penser au repos les vilaines!!). Ces montées sont une fois de plus les variantes de la GTJ. La route des sapins offre de très belles vues sur la vallée par contre on se demande bien pourquoi elle porte ce nom là!

La chaleur est intense et se ressent dès qu’on ralenti l’allure. Petite pause à Champagne-en-Valromey pour une boisson fraiche et un chocolat à l’ombre d’un platane.
Le camping de Culoz est sympa bien que situé derrière l’usine CIAT. En soirée on part dans Culoz pour aller manger. La ville est devenue très calme depuis l’après-midi; elle est vide à l’exception de quelques hommes qui trainent.

On va au restaurant du commerce (seul resto d’ailleurs) d’une esthétique déprimante mais au rapport qualité/prix imbattable: 12,60€ pour un menu entrée/plat/fromage/dessert.
En revenant au camping nous constatons que la marre située à coté du camping est pleine de grenouilles qui font un bruit absolument épouvantable! Elles n’arrêteront pas le nuit en trio avec des criquets et ce qui devait être une chouette qui émettait un insupportable bruit de réveil matin-irrégulier une fois sur dix. Même le capitaine a eu du mal à dormir, c’est tout dire!
On va être frais demain pour attaquer le grand Colombier!

56,61km * 3:49:04 * 14,62km/h * D+ 1220m

Nous quittons le sympathique camping assez tardivement (10h30) sous un soleil agréable et réconfortant. Il nous accompagnera une bonne partie de la montée après Longchaumois vers Lamoura, tel un fervent supporter.

Le ciel se couvre ensuite et on retrouve des températures plus fraiche (16° au lieu de 25°) ce qui n’est pas plus mal dans les montées. Lamoura est une jolie station de ski et nous apercevons de loin son adorable lac. La descente vers Mijoux est grisante! Mijoux a des airs de village de montagne qui me font penser à Chamonix.

Après Mijoux, on lunche le long de la D291 où nous recroisons les Allemands en motos du camping de Malbuisson. Nous repartons pour une folle descente dans des paysages impressionants. Nous sortons d’un petit tunnel ébahis par la vue que nous avons sur les montages. De plus le soleil est à nouveau avec nous.

ChézeryLes crètes du Jura, depuis Chézery

A Chézéry, nous nous envolons vers Menthières, montée longue et éprouvante, mais à nouveau, à force de persévérance, nous arrivons en haut. Nous avons même eu droit à une belle douche rafraichissante pour nous aider à arriver en haut! Quelle belle attention…

Nous arrivons au gîte comme un cheveu dans la soupe: ils n’ont pas noté notre réservation… Il y a de la place donc pas de soucis, mais le diner sera improvisé; simple mais très bon. Télé (si si) puis au lit!

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