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Destination choisie "Allemagne"

114,25km – 687m D+ – 7:42:06 – 15,27km/h

Départ de Roermond vers 9h30/9h45. Du camping au centre ville, nous traversons le bras de meuse qui est très joli. On cherche un peu le départ du RUR-radweg qui n’est pas balisé en ville. Boah on commence à avoir l’habitude!

20150825-DSC_6250La meuse

20150825-DSCF2637La Ruhr en son embouchure…

On s’aide des points vélo (encore) pour se mettre sur le chemin et on fini par trouver une plaque! Le temps est venteux et il tombe quelques gouttes. Mais la pluie cesse vite et nous roulerons la journée au sec.

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La remontée de la Rur se fait quelque fois dans les champs, sous les arbres, et comprend également de longues lignes droites.

A l’approche d’Heimbach, le paysage change subitement. Il devient beaucoup plus vallonné et plus forestier. Malgré la fatigue accumulée avec les nombreux kilomètres effectués, nous apprécions grandement cette fin d’étape et nous jurons de revenir la faire en vélo de course.

20150825-P1070100et la Rur à Heimbach!

Nous arrivons crevés au camping à passé 20h. Il n’y a bien entendu plus personne.
Heureusement nous connaissons la maison et allons nous installer sur l’espace réservé aux tentes en bas, près de l’eau. Nous hésitons à aller manger « en ville » mais notre hésitation est de courte durée lorsqu’il se met à pleuvoir. Nous nous réfugions dans la tente et cuisinons depuis l’intérieur de la tente.

115,25km – 385m D+ – 7:03:42 – 16,66km/h

Nous quittons le camping après un porridge de notre cru, les possibilités de petit déjeuner étant nulles! La nuit fut finalement calme au niveau météo, bien qu’humide.

20150824-DSCF2626Molenstede, après la pluie, le beau temps?

Nous étions supposés suivre des LF qui ne sont plus balisés, nous nous replions donc vers les points après avoir établi notre parcours sur le site. Et c’est parti, on tourne un peu dans le centre de Diest qui est en travaux.

Nous voila en route vers le Limbourg pour la première fois en vélo. Nous avons hâte de vérifier si cette province porte vraiment bien son titre de « Fietsparadijs ». Et nous ne pouvons que l’affirmer, c’est effectivement fort plaisant.

Des pistes cyclables asphaltées ou en tout cas roulantes au milieu d’une nature superbe et étonnante : nous sommes ravis.

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20150824-P1070069Limburg, fietsparadijs

L’étape commence à être longue, plus que prévu et il fait très chaud. Vers seize heures nous avons faim et trouvons un endroit au milieu de nul part qui ressemble à un café. Il n’y a plus rien à manger sauf des glaces maisons. Allons-y pour les glaces! Elles sont énormes et délicieuses, de quoi remettre le moral au top, car nous ne sommes pas encore arrivés.

Nous devons encore rejoindre la meuse et enfin la descendre jusque Roermond. Nous traversons le très joli village de Thorn et roulons le long de la meuse avec le vent dans le dos, ce qui nous fait arriver assez rapidement à notre camping.

20150824-P1070075Le très joli village de Thorn

Il est passé 18h et la réception est fermée . Nous devons donc nous arranger avec le garde de nuit. Un grand gaillard très sympa et marrant que l’on rencontrera plus tard à vélo lors de son tour de veille dans ce camping qui est quasi une ville.

20150824-DSCF2635Le camping de Roermond

Il s’agit d’un camping gigantesque avec une marina tout aussi énorme. C’est agréable et la lumière du soleil couchant est magnifique lorsque nous montons la tente. Après la douche, nous n’avons plus le courage de pédaler jusque Roermond (nous sommes à l’écart) et mangeons donc au resto du camping. J’insiste pour prendre le buffet asiatique all-you-can-eat qui se révèle très moyen.

Nous nous promenons dans le camping avant de rejoindre notre tente.

83,74km – 638m D+ – 5:23:04 – 15,73km/h

Nous voici à l’aube de notre première étape de voyage.
Les vélos chargés, nous voila fin prêts à mettre les voiles!

Nous avons décidé cette année de réaliser un voyage en partant de la maison en vélo et d’y revenir par le même moyen. Nous avions apprécié le sentiment de totale indépendance lors de notre trip de 2011. Nous quittons donc notre rue pour une étape qui ne nous est pas inconnue : nous allons rejoindre le camping de Molenstede, non loin de Diest, en passant par Leuven. Au menu : forêt de Soignes, Arboretum de Tervuren, LF2/LF6, Leuven pour ensuite rejoindre Diest via le LF57.

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Nous voici en route vers la forêt de soignes!

Nous rejoignons la forêt « comme d’habitude », sous un superbe soleil. Des orages sont annoncés pour la soirée, mais nous verrons bien!

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Après l’Arboretum

Nous arrivons sans encombre à Leuven qui est partiellement fermée car une course cycliste y passe. Nous aurons même l’occasion de voir un des passages des coureurs.

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Leuven en mode course cycliste

On a un peu de mal a retrouver notre route et à se frayer un passage parmi les axes fermés. Mais nous retrouvons la nationale que nous devons emprunter quelques temps avant de croiser notre LF et bifurquer vers le nord. Enfin c’est ce qu’on pense tout au moins. Car après des hésitations et plusieurs demi-tour nous nous rendons à l’évidence, le LF57 n’est plus. Nous essayons de faire ça de mémoire ce qui réussit plus ou moins bien.

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20150823-P1070051Nous voilà prévenus

20150823-P1070052Un « point de vue » original, qui nous servira d’abri pour laisser passer une averse

20150823-DSC_6229La basilique de Scherpenheuvel-Zichem

Nous arrivons au camping juste avant que l’orage n’éclate. Nous commençons à monter la tente et une pluie diluvienne s’abat sur nous et mouille tout notre matériel, l’intérieur de la tente y compris. Une fois celle-ci montée, j’arrive à retirer le plus gros et heureusement elle sèche super vite. Je peux donc installer le matériel pendant que Mi se douche (après avoir pris une première douche tout habillé!)

Outre l’orage, nous avons également appris que le restaurant du camping est fermé le dimanche soir. Heureusement, nous avons des plats lyophilisé avec nous; nous ne mourrons pas de faim!

L’orage passe, il pleut toujours. Nul besoin de préciser que nous rejoignons rapidement les bras de Morphée… 🙂

82,96 km – 5:46:15 – 14,84 km/h – 46,4 km/h max

Petit déjeuner à 8h15. Un gros groupe arrivé en car vers 23h a déjeuné avant nous et est déjà sur le point de partir. On a donc la grande salle pour nous tout seul… Mais le buffet a un peu souffert du passage du groupe… Cela étant dit nous avons largement de quoi manger.

Temps couvert lors du départ, mais sec. Nous croisons les doigts pour ne pas revivre une météo comme celle de la veille. Nous suivons globalement la rivière Lech. Nous nous doutons qu’à certains endroits par temps clair la vue doit être magnifique. Certains autres passages sont plus montagneux; des petites routes avec une circulation quasiment inexistante, doucement vallonnés; le terrain de jeu idéal pour les cyclistes que nous sommes!

Avant de rejoindre Füssen et ses chateaux bien connus, nous longeons le Förggensee. La météo couverte et le ciel plombé créent un atmosphère dramatique assez exceptionnelle.

On arrive vers 13h à Füssen, où nous mangeons en rue des bratwurst dans un pain. Délicieux.

Au moment de repartir, la pluie commence a tomber, drue et glacée. On se lance sur la déviation de la Via Claudia qui escalade la route près des châteaux. Très touristique jusqu’à l’entrée des chateaux, puis très beau une fois dans la forêt. Au sommet, on franchit la frontière vers l’Autriche.

On est alors sur la voie pour Lermoos. La route s’élève pas mal ; il y a quelques passage sur les chemins qui ne sont pas faciles. A un moment, le chemin est dans le ruisseau, et inversément. On était prévenus, la partie autrichienne de la Via Claudia est connue comme étant la plus offroad. De fait on ne dira pas le connaitre; dès le début, le ton est donné: passages escarpés en gravier, passages à gués, pistes forestières (un peu malmenées par les grosses précipitations qui sont tombées pendant l’été il est vrai). Cela a l’énorme avantage de nous éviter de rouler avec les voitures. Car les routes sont peu nombreuses et fort empruntées.

Les derniers kilomètres vers Lermoos se font en descente, alors que la pluie a refait son apparition. Il est environ 18h30 lorsque nous nous inscrivons au sporthotel Loisach, en demi-pension pour deux nuits.

L’hôtel dispose d’un garage pour vélo bien chauffé, équipé d’outils. Il y a un dispositif sèche-chaussures (elles en auront besoin) et on peut faire des machines + séchoir à volonter pour les vêtements. Un rêve qui se réalise !

Tout dans cet hotel est un pur bonheur; 2 saunas (un très chaud et un moins chaud), hammam, piscine intérieure et extérieure et salle de repos avec thé et infusion en self service. La demi-pension est un must, le souper est un trois services de qualité servi après un salade bar très bien fourni. Le personel est très sympathique et mon accent en allemand se fait démasquer à la troisième phrase par le maitre d’hotel ex-anversois en service au tirol depuis 25 ans!


La Via Claudia en Bavière

Une borne

Des routes comme ça on en redemande!

Avant Füssen, le Förggensee

Premier contact avec les pistes autrichiennes

Le Tirol

Into the wild!

La vallée vers Lermoos

85,88 km – 5:23:36 – 16,44 km/h – 45,6 km/h max

Déjeuner sympa à l’hôtel, sur le balcon de la salle de déjeuner. Il fait un peu frais dehors, mais plus agréable qu’à l’intérieur où il fait très chaud, la salle de petit déjeuner étant en plus bondée. Nous avons vue sur la Theresienwiese où se déroulera d’ici quelques jours l’Oktoberfest. Le calme que nous connaissons ce matin n’existera plus à ce moment!

Au moment de partir, il commence à tomber quelques gouttes. Jusque là rien de bien inquiétant, mais mon baromètre m’annonce de la pluie depuis quelque temps et les sites météo sont tous d’accord sur ce point. On verra bien! J’ai réparé le câble du compteur ; et ça marche !

Notre programme du jour, en suivant les voies cyclables (toujours très bien balisées en Allemagne) nous devons rejoindre la Via Claudia Auguste cet après-midi à Landsberg am Lech.

Pluie par intermittence au départ. Puis plus grosse averse pendant laquelle on se met à l’abri de quelques arbres pour mettre veste et sur-chaussures…

Un peu plus loin, alors que la pluie s’est interrompue, crevaison à l’arrière pour Brig : un beau morceau de verre. On se rend compte que notre pompe ne fonctionne plus… Peut-être à cause des grosses sessions de gonflage d’hier ? Heureusement, un vieux monsieur qui habite juste là où on s’est arrêté nous propose son aide. Il nous prête d’abord une pompe, avant d’aller plonger la chambre à air dans sa citerne à eau de pluie. Puis il nous propose d’aller réparer dans son atelier… Il retourne cuisiner en nous disant de prendre notre temps pour réparer avant de repartir en remettant tout dans son atelier…

La pluie reprend. Etant dimanche on ne trouve pas grand chose d’ouvert ; on finit par manger au McDo…
On arrive au Ammersee qui est magnifique… on s’arrête pour quelques photos. On retourne la carte dans notre porte carte et je propose de changer l’itinéraire, pour un autre qui me parait plus court et qui nous fera contourner le beau lac d’Ammersee. Nous rejoindrons finalement la Via Claudia à Epfach.

Après s’être calmée la pluie reprend de plus belle pour ne plus s’arrêter de la journée. Pluie, vent ; on finit par être trempés. On s’arrête quelques minutes dans un arbri en bord de route où je peux me changer et tordre mes chaussettes… Le thermomètre au guidon indique 8°. Avec les vêtements mouillés, il s’agit de rester en mouvement!

On arrive à Hohenfurch à l’hotel Gasthof Negele. On doit être les seuls clients. On prend une bonne douche avant de descendre manger… Demain, petit déjeuner à 8h !


Balade agréable dans Munich

On se met à l’abri pour éviter d’être mouillés (mdr)

Le superbe Ammersee

41,89 km – 2:56 – 14,28 km/h

Il y avait un vent de traversée des Alpes dans les airs depuis le printemps chez nous. Ce ne serait pas en tandem, celui-ci étant toujours hors service. En vélo de course, en mode sans bagages et circuit organisé? Trop de cols à mon goût même dans la version la plus soft. Et puis un jour je tombe sur un site parlant de la Via Claudia Augusta. Il s’agit d’une route longue distance qui suit l’itinéraire – dans la mesure du possible – d’une ancienne voie romaine reliant le Danube (Donauwörth) à soit Venise, soit au lac de Garde. Le parcours est plus que tentant et les photos me font rêver.

En prenant l’avion jusque Munich et en faisant l’itinéraire jusqu’à Venise, on tourne autour des 800kms. C’est globalement plus que ce qu’on a fait d’habitude, mais le dénivelé est nettement moins important que notre dernière escapade itinérante jurassienne. Pas d’hésitation; en route!

Nous décollons à 12h05 en direction de Munich. L’embarquement des vélos s’est passé sans soucis. Nous les avons simplement emballé dans du film alimentaire, mis le guidon parallèle au vélo, retiré les pédales et dégonflés les pneus (à la demande des hotesses Lufthansa). Il pleut à Bruxelles, à Munich il fait plutôt ensoleillé.

On récupère les bagages, puis les vélos à la ligne 7A réservée aux « bulky items ». Les vélos arrivent sur un tapis rouiant… Ils ont un peu souffert du transport pas trop soigneux : peinture griffée sur les fourches, câbles de compteur arraché, etc… La prochaine fois on emballera mieux que ça!

On regonfle les pneus, remet les pédales, ajuste les guidons… Il nous faut quasi 50 minutes.

Départ difficle depuis l’aéroport où l’on ne trouve pas d’indication claire pour les accès cyclables. Après quelques hésitations, on finit par trouver la piste cyclabe que nous cherchions, et nous voilà parti vers Munich le long de la rivière Isaar. Le chemin est magnifique, et baigné de soleil. On s’arrête à plusieurs reprises pour prendre des photos…

Arrivée à Munich par de beaux quartiers; la ville est magnifique et rouler dans les rues est très agréable. On se perd à nouveau un petit peu dans le centre de Munich avant de se remettre sur la bonne route vers l’hotel.

Le soir, on sort pour aller manger au Nostos, un restaurant grec pas trop loin, de l’autre côté de la gare, et bien côté sur TripAdvisor. En chemin, on peut profiter de « l’heure bleue » et ses belles lumières.

Le resto est très bon et le service très sympatique. On reçoit, offerts par maison, un alcool (Ouzo) et un petit dessert (flan au fromage ?).

Balade en passant par le centre avant de rentrer se coucher à l’hôtel.


Nous avons enfin trouvé la sortie de l’aéroport!

Petite séance photos…

L’itinéraire le long de l’Isar est magnifique

Et la météo est avec nous!

On approche de la ville

Munich!

En allant au resto, chouette vue sur la gare

68,60km * 4:29:33 * 15,26km/h

Nous avons décidés, en ce long week-end de Pâques de renouveler l’expérience de rouler en Eifel allemande. Cette fois-ci nous voulons allez plus loin qu’Heimbach et faire la totalité de l’Eifel-Höhe-Route.

Nous prenons donc le train en direction d’Eupen et roulons vers Monschau par une route que nous commençons à bien connaitre! Une fois à Monschau, nous suivons la Rur par des routes très buccoliques et sublimées par la végétation resplendissante du printemps.

Nous arrivons ensuite au Rurstausee, où la grimpette vaut une magnifique vue sur le lac. Il fait beau et pas trop chaud, c’est vraiment superbe.

Une fois le Rurstausee passé, il est normalement simple en suivant cette route d’arriver à Heimbach, à nouveau en suivant la Rur et d’arriver par le sud, via un chouette parc. Mais on a du louper une flèche quelque part et n’arrivons pas du tout comme la fois précédente.

Nous passons la nuit au même camping que la fois passée. Souper à Heimbach dans un snack (bolo/pizza), l’image du wienerschnitzel de la taille d’une roue de brompton que l’on sort de la friteuse nous marquera à jamais!

Soleil

Un week-end de 4 jours, ca ne court, malheureusement, pas les rues, et nous avions décidé de nous rendre dans les cantons de l’est, que nous avions eu l’occasion de parcourir sur quelques kilomètres, sous la neige, ou plutot sur la neige et sous le soleil, à pieds quelques semaines avant. L’idée étant de rejoindre Eupen en train, de la suivre le GR qui se rend à Monschau, en empruntant également ce merveilleux principe de balisage que sont les points noeud numérotés. Mais bon laissons le suspense et commençons par le commencement!

Après un mercredi soir orageux et une météo un peu refroidissante, on se décide à ne partir que vendredi matin. Histoire de pouvoir se reposer le jeudi et de préparer nos affaires.

On se lève relativement tot le vendredi donc, assez content d’avoir évité les averses de la veille. On jette notre dévolu sur le train de 8h53, il nous faut une petit dizaine de minutes pour dégringoler jusque la, mais on prend un peu de marge, on ne sait jamais…

En route! Nous quittons notre rue sous un ciel gris, mais avec bon espoir que ca change. Je n’ai pas mon baromètre avec moi car la pile est plate… Nous ne pédalons pas depuis 200 mètres que le pneu avant fait un bruit plus qu’étrange! On s’arrête et on entend le pneu se dégonfler entièrement! Heureusement, mon capitaine est docteur-es-je-remplace-un-pneu-sur-le-trottoir et il arrive à cloturer l’affaire en une dizaine de minutes. Il est 8h44. Ca va être chaud, mais c’est encore jouable. On fonce vers la gare, regardons de quel quai part le train et arrivons vraiment, vraiment juste pour embarquer! Ouf le controleur est sympa et fait attendre le train le temps qu’on embarque tout ça! Bien content d’être dans le train, nous profitons du calme du wagon  pour nous relaxer et pour Michel, se rendre compte qu’il a oublié de prendre un pantalon! Nous ne sommes pas les seuls tentés par une petite escapade cycliste! Plusieurs vélos se relaient, de tout genre. A la journée, avec bagages, il y en a pour tous les gouts!

Nous arrivons à Eupen frais et dispo et prêts à affronter le frais et les côtes! Nous nous mettons donc en route en traversant la ville pour aller rejoindre les bois et le GR. Nous passons par le Wesertalsperre, qui malgré le ciel gris et bouché est sympa. Petite pause sandwiche le long de l’eau bien agréable. Nous croisons bon nombre de marcheurs et quelques cyclistes. L’endroit est idéal pour trekker et rouler. Quel bonheur! Après le lac, nous découvrons une très très belle côte qui va achever de nous réchauffer! Elle dure sur plusieurs kilomètre, de quoi nous rappeler la Forêt Noire, mais la montée est nettement plus facile, ou nous plus en forme, ou la remorque moins chargée, ou bien encore les trois ensemble, mais nous arrivons sans être essouflés en haut.

En haut de la montée, nous voici dans les hautes fagnes et leur paysage typique. Nous effectuons une longue ligne droite avant de rejoindre la grand route qui nous amènera suite à une folle descente à Monschau. Tellement folle et sur route que nous avons déjà décidé que nous reviendrons par une autre trajet après-demain! Le soleil est à présent bel et bien la et nous n’avons que quelques petites gouttes, juste histoire de nous rafraichir! Monschau est superbe, comme toujours, et ce malgré les voitures que nous sommes très étonnés de voir dans les ruelles étroites et les motards qui ne prennent pas la peine de descendre de leur monture et pire, de couper leur moteur lorsqu’ils s’arrêtent pour contempler la ville. Après quelques photos, nous reprenons la route. Nous avons trouvé la Rur, il ne nous reste plus qu’à la descendre en empruntant la Rur Ufer Radweg! Nous quittons Monschau par une petit sentier le long de la rivière, sur lequel se trouve un camping où nous logerons la nuit de samedi à dimanche. Les repérages sont faits!

Le sentier est superbe et en pleine nature, difficile de croire qu’il y a quelques mètres nous étions au milieu de tas de touristes!

Nous enchainons avec une belle montée pour malheureusement rejoindre une route, toute en descente, que nous quittons quelques mètres plus bas. Nous parcourons des vallées superbes, plus ou moins proche de la Rur, plus ou moins proche des voitures. Nous arrivons à Einrur, d’où nous entamons une belle montée pour aller à Rurberg. Ensuite nous retrouvons les sentiers buccoliques en hauteur d’où nous avons une vue plongeante sur la Rursee, absolument grandiose! Quel dépaysement si proche de chez soi!

Le soleil est encore timide et la lumière  pas vraiment franche, mais le spectacle vaut l’effort de la montée!

Une fois la Rursee passée, nous n’avons plus qu’à descendre vers Heimbach. Très jolie descente, que nous devrons remonter demain matin! Nous nous arrêtons dans le village à côté de Heimbach, où se trouve un camping et où nous pensions passer la nuit. Mais je ne trouve personne à l’accueil. Nous prenons donc la route vers Heimbach où se trouvent 2 campings et bien nous en a prit! Nous nous retrouvrons dans un très grand camping, à grande majorité résidentiel ou les tentes sont installées sur une énorme pelouse le long de la Rur. On doit avoir un jardin de 100m2 autour de nous, pas mal! Une fois la tente montée, une grosse averse débute. Intense, mais courte, elle laisse la place au soleil! Nous allons nous doucher, nous nous changeons, strechons un peu puis redescendons au village pour souper. Sachant qu’en Allemagne on mange tôt, on ne tarde pas.

Le centre est très calme, voir mort… Mais on a le choix entre 4/5 restaurant. On en choisit un, mangeons en terrasse où la température est très limite. Un wienerschnitzel énorme pour le cap’tain et du blanc de poulet curry/mandarine pour moi. Après le souper nous montons jusqu’au chateau d’où la vue est superbe, et la fatigue se faisant sentir, nous ne tardons pas à rejoindre nos sacs de couchage pour nuit bien méritée!

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