Journée OFF, sans vélo.
Après le petit-déjeuner à l’hôtel, nous partons vers les gorges de Partnachklamm qui seront notre attraction du jour. Un endroit à voir absolument si on vient à Partenkirchen.
Le centre de Garmisch
Mais avant d’arriver jusque là, nous repassons dans la rue commerçante de Garmisch. Les magasins sont désormais ouverts et nous faisons un peu de shopping. Brig achète une belle paire de chaussures qu’on envoie chez mes parents pas la poste (on n’a pas de place pour les emmener avec nous !), et je trouve chez Odlo un beau maillot de vélo, bien aéré et en promotion.
La ville est traversée par l’eau, et entourée de montagnes
On continue notre promenade et on rejoint Partenkirchen, la partie la plus ancienne de Garmisch-Partenkirchen. Le village a beaucoup de charme, avec ses bâtiments anciens bien conservés (ou restaurés) et une ambiance paisible. A refaire, c’est de ce côté-ci qu’il faut chercher un hôtel !
On s’installe en terrasse pour un repas qu’on souhaite léger. La nourriture en Allemagne est bonne, mais les portions sont partout énormes et parfois un peu lourdes à digérer. Brig prend une lebersoup (un bouillon avec du boudin blanc), et moi je me décide pour un Kaiserschmarrn qui se trouve parmi les plats et pas au milieu des desserts où je l’aurait cherché spontanément. Le Kaiserschmarrn, ce sont des morceaux de crêpes caramélisés, servis avec de la compote de pomme. Je garde un souvenir ému du soir où nous avons découvert ce plat, en Autriche, sur la Via Claudia.
Kaiserschmarrn
Il est juste parfait, c’est un véritable régal. Si l’assiette ne paraît pas si grande au premier abord, elle est pourtant fort copieuse. Je suis content que Brig se propose de m’aider…
Après ce festin, on passe devant le tremplin de saut à ski datant des JO de 1936, avant d’entamer la route qui amène au pied des gorges.
Dès la caisse franchie, on est directement envelopper dans ces gorges profondément creusées dans la roche.
Partnachklamm
Les gorges sont naturelles, et le torrent était utilisé naguère pour faire descendre vers le village le bois qui était coupé au dessus des gorges. Il arrivait bien sûr que les troncs se coince dans le passage, et de courageux ouvriers devaient descendre tant bien que mal pour les libérer. Autant dire que c’était dangereux.
Fin du 19e siècle, on a perçu le potentiel touristique de ces gorges, et elles ont été progressivement aménagées pour que l’ont puisse venir les admirer sans (trop) de risque.
Le cheminement est désormais sécurisé
Le passage y est sécurisé. On reste par contre soumis aux éclaboussures et surtout à l’eau qui ruisselle le long des parois.
Une fois parvenu au bout des gorges, on peut choisir de faire demi-tour, ou bien grimper un peu et redescendre par un sentier qui domine les gorges et offre une vue un peu différente.
C’est l’option qu’on choisit. Puis, arrivé en bas, on refait un passage dans les gorges !
Abords champêtre de Partenkirchen
Les abords de Partenkirchen sont champêtres. On s’y promène au cours des pâturage parsemés de petites granges.
On se dirige vers la piscine, où nous entrerons gratuitement grâce à la « carte de séjour » offerte aux résidents de l’hôtel…
A l’arrière-plan, le tremplin de saut à ski
On mange dans un resto typiquement bavarois, avec serveurs en lederhosen (culotte de cuir) et serveuses en dirndl (robe traditionnelle bavaroise).
Puis c’est le retour à l’hôtel. On est tous les deux fatigués !