66,61 km – 4:05:21 – 16,29 km/h
Après un petit-déjeuner à l’hôtel et avoir fait nos sacs avec notre linge tout propre, nous quittons Garmisch-Partenkirchen par le même chemin enchanteur qu’avant-hier.
Le long du chemin de fer
Le début longe le chemin de fer et quelques bâtiment industriel, mais très vite on se retrouve à nouveau en pleine nature. En jetant un coup d’oeil par-dessus l’épaule, on peut voir Garmisch disparaître doucement.
Au-revoir Garmisch
Il n’y a pas un nuage, et il va faire encore une fois très chaud aujourd’hui. Pour le moment, on profite de la rivière.
En chemin, on fil un coup de main à un cycliste local qui a un soucis avec son pédalier. Le pas de vis de sa pédale est malheureusement fort abîmé, mais avec l’aide de mon multi-outils, on parvient à la coincer tant bien que mal sur la manivelle. De quoi atteindre Garmisch et de trouver une meilleure solution…
Le balisage du Bo-Ko laisse à désirer par endroits, mais pas de quoi se perdre vraiment.
Pour midi, nous nous arrêtons en bordure de forêt, juste à côté d’une prairie avec des vaches.
On mange des ramen « goût canard » achetés ce matin au magasin proche de l’hôtel. Ca peut paraître étrange de manger des pâtes chaudes alors qu’on est en voyage, mais c’est une formule qui nous convient bien. Ca permet d’éviter la monotonie du pain/saucisson, c’est assez digeste (ce qui est important quand on doit encore pédaler une belle partie de l’après-midi) et pas trop copieux.
Après un long passage en forêt, on retrouve des paysages plus ouvert qui nous offrent de très belles vues.
A beaucoup d’endroits, on voit des tracteurs qui coupent l’herbe, retournent le foin, le mettent en ballots, ou même qui ramassent l’herbe tout fraîche pour la mettre en silo. Le tout nous gratifie d’un agréable parfum d’herbe fraîchement coupée.
Grosse chaleur, ou contre-coup de la journée de repos, Brig se sent fatiguée.
Vers seize heures, on arrive au camping du Bannwaldsee. Le camping est immense, et on est conduit à notre emplacement en suivant un quad. On est placé tout près de l’eau. Brig en profite pour se baigner ; je n’y mettrai que les pieds. Je trouve l’eau bien fraîche tout de même.
On soupe au restaurant du camping. Les portions sont à nouveau énorme et, si nos plats sont bons, c’est tout de même du lourd !
Avant de dormir, on profite des dernières lueurs du jour qui se reflètent encore dans l’eau du lac.
Dernière lueurs du jour sur le lac