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Destination choisie "Via Claudia Augusta"

21,41 km – 1:12 (Venise)

Départ de l’hôtel vers 7h15 après le check-out. On refait le trajet vers la gare en sens inverse, toujours vélo à la main. A cette heure-ci, il n’y a presque personne en ville. Le temps est beau et la lumière magnifique.

On passe le pont Calatrava au-delà de la gare, pour rejoindre la route qui va nous permettre de quitter Venise. Très vite, on est sur le pont qui relie la lagune au continent. C’est une route à deux fois deux bandes ; les voitures et les bus ont donc la place pour nous doubler au large…

A suivre les panneau « aeroporto », on finit par se retrouver au début de l’autoroute ! On est allé trop loin sur la grand route, il fallait prendre à droite un peu avant pour rejoindre l’aéroport. On fait donc demi-tour en on emprunte la via Triestina. On retombe sur la route qu’on aurait du prendre, puis l’aéroport est là assez vite…

Prochaine étape du jour à la sortie de l’aéroport de Zaventem

Depuis l’aéroport, on trouve rapidement la piste cyclable, indiquée. Un peu d’hésitation dans Zaventem, mais on est rapidement sur la piste du bd de la Woluwe… Retour par W-St-Lambert, Etterbeek, assez sympa d’ailleurs. Cela nous donne une nouvelle possibilité pour rejoindre l’aéroport, pas forcément évidente à première vue!

+/- 15 km

Petit déjeuner sympa dans la cuisine du rez-de-chaussée. On est les premier des guests, on ne verra personne d’autre d’ailleurs! On quitte le B&B à 10h16, après que la pluie se soient arrêtée. On pensait faire un petit « city-ride » pour visite un peu la ville qu’on n’a pas vu hier soir… Mais toutes les rues ou presque sont en sens unique, et dans la direction inverse de ce qui nous intéresse, cela va sans dire!

On finit donc assez vite par prendre les vélo à la main pour marcher sur le trottoir. On rejoint le Sud-Est de la ville, ou nous espérons trouver un balisage Via Claudia, ou au moins des indications cyclables. Nous partons sur le parcours e4 le long de l’eau… mais assez vite on se rend compte qu’on tourne en rond… Ce n’est pas avec la carte du topo que l’on va pouvoir s’en sortir. On fait demi-tour pour retourner à Trevise chercher la grand route vers Venise. En ville, on est à nouveau confronté au même problème : toujours ces sens uniques !

Lassés, on décide de prendre le train ! Embarquement dans le dernier wagon d’un long train ; il y a de la place pour mettre des vélos ! Nous serons les seuls.

Arrivé en gare de Venise Santa Lucia, il nous reste à rejoindre l’hôtel vélo à la main (faire du vélo est interdit à Venise). Ce n’est pas si loin, mais il faut passer les ponts remplis d’escaliers. Et il y a du monde !

Notre hôtel est une auberge destinée en priorité aux étudiants, aménagée dans un ancien couvent. La renovation est récente et marie l’ancien et le très moderne. La chambre est énorme, mais est prévue pour deux personnes bien séparées : chacun sont côté de la chambre, les lits séparés par une rangée d’armoires !…


Dans le train vers Venise

We made it!

99,77 km – 6:50:18 – 15,41 km/h – 54 km/h max

Départ de Feltre vers 9h. Petit coup d’huile sur les chaînes avant de partir… Les anglais font de la mécanique sur leurs motos…
Passage par le Spar pour acheter de quoi casser la croute.

On démarre sur l’itinéraire repéré la veille. Le début pour rejoindre Vellai est costaud, comme on a pu s’en rendre compte à pied hier; mais avec moins de soleil, c’est plus supportable. La route continue à monter, mais moins fort, en direction de Cesiomaggiore. Il y a peu de circulation. En se retournant, on peut voir furtivement Feltre, déjà loin, là-bas, en contrebas. Nous reconnaissons les montagnes dolomitiques. C’est superbe!

Ensuite, la route devient principalement descendante. On finit à côté du barrage sur le Fiume Piave. L’endroit est très beau. La rivière est large, peu profonde en ce moment, avec la pierre blanche qui affleure par endroit. Bri repère l’indication vers une plage…. Elle aurait bien piqué une petite tête dans cet endroit idyllique. Mais finalement, on choisit de continuer la route, on a encore beaucoup de kilomètres et de dénivelé!

La Via nous mène dans la campagne (et les zoning), à quelque distance de la grand route. On a un peu l’impression de tourner en rond, ou en tout cas de faire beaucoup de changement de direction… La route n’est pas plate du tout ; et après de déjà belles ascensions, la route redescend pourtant encore. On va chercher le pied du col de Praderadego en passant d’abord en dessous du Castello di Zumelle. Puis la route monte et la pente est énorme. Même sur la plus petite vitesse, le vélo a du mal à avancer. Après le chateau, on a un peu de répis dans une clairirère. Puis l’ascension reprend de plus belle, et longuement, jusqu’à Praderadego. Il y a une petite mare et des bancs où nous prendrons notre pique-nique (pain, saucisse sèche, fromage). Il ne fait pas très chaud et il tombe quelques gouttes. On repart assez vite et là, c’est une magnifique descente qui nous attend. Avec pour commencer une vue impressionnante sur la vallée en contrebas. Autant la montée était assez rectiligne, autant la descente est sinueuse, remplie de lacets. On arrive à Follina sous un ciel noir, mais baignés de soleil malgré tout !

Par contre on ne trouve plus aucune indications de la Via Claudia… On suit un peu la grand route (sur laquelle passait la via d’après le topo), mais avant Pieve on la quitte en essayant de retrouver le tracé. Les noms de rue dans le topo nous aident un peu, sans nous empêcher de nous égarer. A Barbisano, on déboule dans le sens inverse de ce que je pensais en regardant la carte… Bri va demander à un garagiste, qui heureusement parle allemand ; il nous indique la bonne direction vers la rivière (Fiume Piave) que nous devons retraverser.

Nous roulons sur la grand’route quand on remarque une flèche récente de la Via Claudia !
La trace part vers une rivière ; ça a l’air sympa, on y va. Une voisine vient nous montrer comment soulever la barrière qui ferme le chemin. Nous voilà parti sur un sentier qui devient vite un peu technique (et boueux). Il faut parfois descendre du vélo pour passer des branches tombées. Puis pour descendre un fossé et franchir un ruisseau. Puis le chemin devient de plus en plus étroit et difficile. On est en parallèle à la route que l’on préférerait rejoindre finalement, mais qui n’est pas vraiment accessible. Puis le sentier part apparemment par un tunnel sous la route dans lequel passe un ruisseau. Je m’y aventure à pied, en retirant mes chaussures pour aller voir… et là se trouve notre salut au prix de pas mal de portage des vélos : nous voilà enfin à nouveau sur la route.

Grosse circulation de fin de journée ; mais la route est en pente descendante, on peut rouler à un bon rythme sans trop gêner les voitures… A Ponte Priula, on décide de prendre la grand’route qui va directement à Trevise. Pas très sympa mais efficace. A Spresiano on tente encore de retrouver la trace en quittant la grand’route. Mais il n’y a plus aucun fléchage… On retourne sur la grand route qui nous mène à bonne allure vers Trévise. Il fait nuit lorsqu’on arrive ; et il commence à pleuvoir. Bri choisit un B&B sur TripAdvisor et nous y mène grâce au GPS. Ouf, on a une chambre pour la nuit !

On sort dîner un peu tard (il est passé 21h) dans un restaurant de poisson tout proche et recommandé par le B&B. C’est effectivement très bon.


Feltre









Gee! C’est possible?

Fiume Piave





Ca mooonte!

La descente fait du bien!





Le sentier impraticable!

Lever pas trop tôt et petit dèj. On donne du linge à nettoyer… ça ne sera pas du luxe!

Puis on part se balader. C’est le marché. Passage par l’info tourisme qui nous donne un plan des balades à pied… Le soleil est bien présent : il fait chaud. On prend également une dépliant sur la Via Claudia altinate avec une carte qui couvre le trajet jusqu’au cole du Praderadego. On va aller jeter un oeil sur le début pour voir si tout cela est balisé de manière correcte.

Nous suivons donc le départ de la Via Claudia « altinate », qui est bien fléché. Arrivé en haut, demi-tour pour aller vers la gare. En cours de route, on achète à boire.

De retour en ville, il est vers 15 heures. Beaucoup de commerce sont fermés. On va au Caffé Roma où on prend des jus de fruits pressés, et des roulades de pain de mie (pour les bruschetta, il est trop tard).
On continue de se promener. Dans la vieille ville, on visite la Galerie Mario Gazzara d’art moderne. L’occasion de découvrir l’intérieur d’un palais, et aussi le travail de ce ferronier d’art. Visite très intéressante.

En fin d’après-midi, on s’attable en terrase du Lucky Bar pour prendre un apéro (Ugo pour Bri (Prosecco, eau pet’, sirop de sureau, glace et feuilles de menthe) et Americano (Martini Rosso, bitter Campari, glace, eau pet’) pour moi).

Passage par la chambre avant d’aller manger chez Aurora pour la deuxième fois. La « carte du jour » a changé. On prend des antipasti (mozzarella di buffala e prosciutto seco pour moi, saucisson pour Bri) puis des primi (raviolis pour Bri et lasage de carne pour moi), le tout avec des légumes cuits, le demi de rouge et l’eau pet’.


La chambre des petits…

Feltre



















72,43 km – 4:26:25 – 17,92 km/h – 41,5 km/h max

Petit dèj à l’hôtel en même temps qu’un groupe de hollandais pas tout jeune et plutôt bruyant que l’on verra monter dans le car quelques minutes plus tard…
Dehors, il fait bon. On s’arrête quelques instants sur le bord du lac pour profiter de la vue, sans (presque) personne. Il y a de la rosée dans l’herbe.

On reprend la piste abadonnée la veille le long du Fiume Brenta (Valsugana). On double un groupe de cyclistes plus âgé que l’on croisera par hasard le lendemain dans Feltre lors de notre jour « off ». Arrivé à Borgo, on découvre ce qu’on espérait trouver à Levico : une petite ville typique, avec des habitants dans les rues. Bri va acheter du ravitaillement dans un petit magasin, en commandant au rayon « trattoria ».

Puis, on essaie de trouver la variante « altinate » qui quitte la rivière pour monter un peu sur les contreforts des collines. On trouve difficilement quelques premières flèches. Mais après deux kilomètres à peine, on est déjà perdu, sans indication de la route à suivre. On décide de retourner sur la piste cyclable principale, le long de l’eau…

La piste a changé par rapport au topo : elle est à gauche plutôt qu’à droite de l’eau. La piste est parfaitement lisse, et en pente descendante. Elle paraît neuve, sûrement liée à des travaux concernant la conduite de gaz qui passe par là… C’est très roulant et le paysage est fantastique. Notre regret de ne pas avoir trouvé de balisage pour la variante altinate s’estompe!

A Martincelli, la piste est interdite et une déviation nous amène sur la route… avant que la Via Claudia n’oblique sur la gauche, pour monter, en lacet, vers une vieille forteresse. Une fois en haut, on est sur un plateau dont le hameau semble presqu’abandonné. Ou bien est-ce l’heure de la sieste, à laquelle tout est fermé ? On croise pas mal de cycliste « route », et on les comprend vu le paysage et le profil de la route. Celle-ci redescend vers Arsiè et le bout du Lago del Corlo.

Depuis ce matin, le soleil tape ; il fait assez chaud et heureusement, on a pu reprendre de l’eau aux nombreuses fontaines qui parsèment le parcours.

Au bout du lac, la route prend à gauche vers Fonzaso. Elle est coincée entre falaise et rivière et nous offre un bon passage au frais, à l’ombre. Il faudra ensuite faire quelques longues lignes droite sous le cagnard. Mais Feltre est en vue… Quelques traversées de village et nous voilà en ville.
On prend un chambre pour deux nuits à l’hôtel Doriguzzi, faute de réel choix, notre premier essai un B&B design ne répond pas. Mais cet hotel est bike friendly; les vélos vont avoir un beau garage! Demain on ne roule pas, on visite la ville et les alentours à pieds.

Après la douche, balade dans la ville. Le ciel est gris très foncé, il tombe de grosses gouttes… Après une recherche des quelques restaurants possibles, on décide d’aller chez Aurora, à deux pas de l’hôtel, et qui propose des prix spéciaux pour les résidents de l’hôtel. On y mange très bien et pas cher (risotto aux gambas et faraona al forno (dindon) pour Bri, gnocchi al pane et finferlli (boulette de pain et champignon) et polenta e fromaggio pour moi, le tout avec une salade d’accompagnement, un demi de rouge de la casa et de l’aqua frisante.


Le lac de Lévico

Borgo, notre ville coup de coeur!













Le col du jour, super chouette!





52,08 km (+ 12 km en bus entre Trente et Pergise) – 3:23:03 – 16,12 km/h (avec marche dans Trente) – 38,7 km/h max

On reprend le cours de la piste le long de l’Adige pour rejoindre Trente. Le temps est beau ; seuls quelques nuages restent accrochés aux flancs des falaises qui nous entourent. Le parcours est moins descendant, plus plat, mais ça roule sans effort. Le vent de face de la fin de journée d’hier s’est calmé.

On arrive en 1h30 et 30 km à Trente. On quitte temporairement la Via Claudia (qui nous conseille de prendre le train si on veut obliquer vers Venise) pour faire un petit tour en ville. La ville est belle, elle fait à la fois antique et ancienne. Il y a de l’animation et en même temps on ne trouve pas de vrai « centre touristique ». On mange des antipasti et un riz garni acheté au Coop sur une place ombragée où des enfants jouent sur une petite plaine de jeux…

On se décide pour prendre le train et on retourne donc vers la gare. Là, on nous annonce que c’est un bus qui le remplace… et il part dans une heure, à 14h30. Ca nous laisse le temps d’aller manger une glace chez un glacier que Bribri a repéré avant notre dîner. Ensuite on attend dans le parc devant la gare… Il y a plein de types un peu bizarre, et pas mal de carabinieri qui surveillent tout ça… On est content de monter dans le bus (avec une remorque dans laquelle on peut mettre nos vélos.

A Pergise, on s’égare un peu avant de se remettre sur la via finalement bien fléchée. On passe le lac de Caldonazzo, blindé de touristes et on arrive vite à Levico Terme.

La ville est en hauteur et on n’a plus trop envie de monter. On se dirige vers le lac de Levico et on prend une chambre à l’hôtel Ariston. Je fais une sieste pendant que Bri va à la piscine extérieure (non chauffée, très vivifiante et agréable après cette journée chaude!).

On sort pour aller en ville (ça monte!) et après un apéro en terrase (Martini bianco et Ugo), on va au resto conseillé par l’hôtel : Boivin. On renonce au menu degustation et on prend à la carte, une entrée et un plat, accompagné d’un verre de vin blanc. Tout est délicieux, on regrette de ne pas avoir pris le menu dégustation qui n’en fini pas chez nos voisins de table! Retour à l’hôtel et dodo!


Salurn

En route!

Trente

Trente

Laggo di Caldonazzo

104,08 km – 5:30:12 – 19,35 km/h moyenne – 53,8 km/h max

Départ de Schlanders/Silandro à 9h20. On repasse à Göflan pour reprendre la Via Claudia là où on l’a quitté avant hier. Le chemin entre les vergers continue de descendre, parfois assez fort. La moyenne horaire explose. Sans trop d’effort, on est à plus de 21 km/h de moyenne.

Le temps est beau depuis le matin. Le soleil frappe fort.

A Merano, on passe par le point de vue avant de dégringoler vers la ville, que la Via contourne largement par un réseau de petits passage cyclables bien fléchés. On prend la direction de Bolzano.

On s’arrête le long de la piste sur un banc pour notre casse-croûte (mes restes d’hier). Heureusement quelques nuages viennent nous protéger un peu du soleil. Nous profitons tout de même du bon soleil pour rester à l’arrêt un peu plus longtemps que d’habitude…
Arrivé à l’abord de Bolzano, on décide de quitter l’Adige pour prendre une variante qui passe au Caldersee. La piste cyclable s’écarte vers l’Ouest, avant de reprendre la direction du Sud. Arrivé à Calder, il faut prendre brièvement la route principale avant de trouver la piste pour descendre au lac. Je rate l’indication et descend donc par la grand route fort passante. La route dégringole et je roule donc à près de 50 km/h. Bri a vu la piste et ne me suit pas ; elle descend par le cheminement vélo. Arrivés en bas, près du lac, on peine à se retrouver… Après recherches et hésitations sur nos positions respectives, nous nous donnons rendez-vous sur la route qui mène à Auer, là où on doit franchir l’Adige…

On reprend alors la piste le long de la rivière pour les derniers kilomètres de la journée. Notre point d’arrêt sera Salurn/Salorno. L’auberge de jeunesse étant fermée, nous logeons au Confort Hôtel Erika, le long de la grand-route.

Après d’être installés, nous allons « en ville » pour manger à la pizzeria/restaurant Jolly. Insalata pour chacun de nous, pizza Capriciosa pour moi, pizza Casa pour Bri ; nous échangeons à la moitié…

Petite balade en ville et retour à l’hôtel dans le noir, avant 21h.

98,27 – 5:41:58 – 17,46 km/h – 59,6 km/h max
VDO chrono 6:48:28 – avg pulse 130 – max 170 – 4179 kCal
Schlanders-Prato dello Stelvio : 17,7 km – 0:52 (soit 20,42 km/h moyenne)
Prato dello Stelvio-Passo Dello Stelvio : 23,3 km – 2:56 (soit 7,94 km/h de moyenne arrêts photo compris)
Prato dello Stelvio-Schlanders : 17,7 – 0:31 (soit 34,5 km/h moyenne)

Départ 9h40 depuis l’hôtel. Bri est allée me chercher un excellent casse-croute (petits pains divers, saucisse sèche, speck, fromage). Je prend la sacoche de guidon avec le Nikon et une sacoche arrière pour les habits.
Je reprend donc la piste de la Via Claudia en sens inverse d’hier pour remonter à Prato dello Stelvio, point de départ de l’ascension du col du Stelvio. Je ne roule pas trop vite : je veux profiter des 17 km pour m’échauffer en vue de la longue ascension du col.
Une fois à Prato, je quitte la Via Claudia en empruntant la SS38 (Haupstrasse) sur la gauche, direction Stelvio.
La montée commence dès la sortie de l’agglomération. Pas trop fort, mais sans jamais s’arrêter… et relativement droit, avec quelques virages mais pas encore d’épingles.

Je passe deux villages, et l’embranchement vers Sulden.
Puis apparaît la première épingle, marquée n°47. C’est parti!
La montée est relativement régulière. Je me cale assez rapidement sur le 3e pignon, petit plateau (soit du du 22 x 28 ?), à environ 9 km/h. Impeccable pour monter tranquillement en moulinant, à environ 80% de FC max. Mais un peu court pour pouvoir se mettre en danseuse : dès que je me lève sur les pédales, j’accélère le pédalage au point d’avoir l’impression de pédaler dans le vide.
Il fait couvert, mais beau dans la première partie. La vue est très belle, bien que je ne puisse pas voir l’ensemble de la route en contrebas.

Puis, à 3 km du sommet, je rentre dans le brouillard. On voit à quelques mètres à peine. L’arrivée au sommet se fait dans la purée de pois et je découvre difficilement les vendeurs de Bratwurst et les échoppes de maillot.
Je mets rapidement le vélo contre le panneau du col du Stelvio, et un gars vient me dire dans un italien dont je ne comprend rien que je mérite d’être sur la photo. Je lui passe l’appareil photo et il prend deux photos de moi devant le panneau.
Je m’habille avec Craft, maillot manche longue, gillet coupe-vent, collant, gants longs et bonnet… Il fait froid et j’ai beaucoup tranpiré dans la montée…

J’hésite un instant à redescendre par la même route plutôt que de faire la boucle prévue… de peur de m’égarer. Je choisis pourtant de prendre la boucle prévue…. Après déjà quelques centaines de mètres de dénivelés négatifs, le carrefour bien indiqué vers la frontière suisse, et plus loin, Santa Maria. Heureusement qu’on a regardé le trajet ce matin pour bien réviser !

A partir de là ce ne sera que de la descente. Très vite le temps se dégage. Après quelques kilomètre je m’arrête pour casser la croute à l’abris d’un rocher, un peu en hauteur par rapport à la route, avec une belle vue sur la route en contrebas. Je me régale du pain, de la saucisse et du fromage… Malheureusement, la pluie qui commence à tomber me force à écourter et à reprendre la route.
J’attendrai le retour en italie pour acheter une petit bouteille de Coca et une grande bouteille d’eau pour faire le plein des bidons. Dans la descente vers Glurns, je repère une indication vers la piste cyclable de la Via Claudia. Je l’emprunte ; elle m’envoie à Laatsch, bien avant Glurns… ça rallonge un peu le trajet. Une fois sur la Via Claudia, je donne du braquet pour continuer à faire remonter la moyenne. Grosse averse à Laatsch, qui s’arrête assez vite.

J’accélère vraiment à partir de Prato et fait la descente vers Schlanders en 31 minutes… Je retrouve Bri devant l’hôtel…
Sauna, puis balade en ville avant de souper en terrasse à l’hôtel (papardelle aux chantrelles et raviolis fourrés aux champignons avec des épinards).

Balade sur la promenade du soleil qui surplombe la ville avant de rentrer à l’hôtel

Le Stelvio















Balade à pieds:





84,73 km – 5:04:45 – 17,09 km/h – 58 km/h max

Départ vers Schlanders vers 9h30 malgré un levé tôt…
Un couple de l’hôtel part un peu avant nous. On n’aurait pas dit qu’ils étaient aussi sur la Via Claudia. Madame a des sacoches sur son vélo électrique… son mari a un gros sac à dos. Lui fait la Via pour la troisième fois, sa femme pour la deuxième. Ils sont partis depuis chez eux en Bavière et feront l’itinéraire vers le lac de Garde!

Après Pfunds, on doit emprunter une route assez large, assez passante et heureusement roulante. Puis, une modif de le tracé nous fait continuer sur la grand route plutôt que de prendre à gauche comme précédemment indiqué.
A partir de là, la route va rapidement prendre un profil descendant, jusqu’à la frontière suisse, où là nous prendrons à gauche pour démarrer l’ascension qui nous mènera au Rechenpass. La montée est costaude et longue de 5 km environ, mais bien régulière. Une fois au sommet, on bascule vers Nauders, charmant village plutôt touristique.

Ca continue à monter vers le Rechenpass, où nous franchissons la frontière italienne ! On s’arrête pour manger dès le début du Rechensee, sur une grosse balancelle avec vue imprenable sur le lac.

On se remet assez vite en selle, car avec le vent, il fait plutôt frais…
A mi-distance du lac, on passe à l’ancien village du Curon, recouvert par l’eau depuis la création du barrage, et dont ne subsiste de visible que le clocher de l’église. On ne l’avait pas imaginé comme cela. En bordure de grand’route, avec un parking indiquant « Fotopunkt »…

Il commence à pleuviner. On continue vers le deuxième lac que l’on doit contourner par la droite. Mais une indication annonce un interruption de la piste et propose un détournement que nous empruntons. Il ne fera contourner le lac par la gauche, passant à plat au plus près du bord du lac. Puis dans la tourbière qui termine le lac. Nous devons descendre de vélo pour emprunter la longue passerelle de bois qui permet de traverser la tourbière.

A partir de là, la piste longe l’Adige, que nous ne quitterons plus de la journée. La piste va aussi être en pente descendante jusqu’à notre point d’arrivée du jour, que nous atteindrons vers 16h30 non sans avoir acheté dans une boulangerie un « nuss heck », sorte de pâte sablée en triangle, avec des noix et fourrée de confiture. Délicieux et bon « pour ce qu’on a »! Il y a pas mal de cyclo voyageurs sur la piste, c’est fou !

Après passage au point d’info tourisme, on choisit l’hôtel Goldener Löwe. On est logé dans la partie ancienne et la douche chaude est un peu paresseuse. Mais il faut dire que les autres hôtel sont plus chers…

Souper au resto Goldener Rose (Magnifique soupe de potirons à la truffe, suivie de Spaghetti bolo pour Bri et penne pour moi)


Nous quittons Tösens

La route dans la vallée est aussi agréable que la veille

Il fait rapidement chaud



La route monte et descend entre Suisse et Autriche

A l’assaut du Rechenpass!

En arrivant au sommet

L’église Sainte Anne dans le Rechen (Resia)

Suite à une déviation, nous empruntons une sympathique passerelle qui longe le lac



Et puis c’est parti pour des kilomètres de descente!



Petite pause après tant de D- !

Schlanders (Silandro)

Une carte de la région qui reprend notre itinéraire depuis Füssen jusque Halls

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