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Posts by: "Addicted2"

83,74km – 638m D+ – 5:23:04 – 15,73km/h

Nous voici à l’aube de notre première étape de voyage.
Les vélos chargés, nous voila fin prêts à mettre les voiles!

Nous avons décidé cette année de réaliser un voyage en partant de la maison en vélo et d’y revenir par le même moyen. Nous avions apprécié le sentiment de totale indépendance lors de notre trip de 2011. Nous quittons donc notre rue pour une étape qui ne nous est pas inconnue : nous allons rejoindre le camping de Molenstede, non loin de Diest, en passant par Leuven. Au menu : forêt de Soignes, Arboretum de Tervuren, LF2/LF6, Leuven pour ensuite rejoindre Diest via le LF57.

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Nous voici en route vers la forêt de soignes!

Nous rejoignons la forêt « comme d’habitude », sous un superbe soleil. Des orages sont annoncés pour la soirée, mais nous verrons bien!

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Après l’Arboretum

Nous arrivons sans encombre à Leuven qui est partiellement fermée car une course cycliste y passe. Nous aurons même l’occasion de voir un des passages des coureurs.

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Leuven en mode course cycliste

On a un peu de mal a retrouver notre route et à se frayer un passage parmi les axes fermés. Mais nous retrouvons la nationale que nous devons emprunter quelques temps avant de croiser notre LF et bifurquer vers le nord. Enfin c’est ce qu’on pense tout au moins. Car après des hésitations et plusieurs demi-tour nous nous rendons à l’évidence, le LF57 n’est plus. Nous essayons de faire ça de mémoire ce qui réussit plus ou moins bien.

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20150823-P1070051Nous voilà prévenus

20150823-P1070052Un « point de vue » original, qui nous servira d’abri pour laisser passer une averse

20150823-DSC_6229La basilique de Scherpenheuvel-Zichem

Nous arrivons au camping juste avant que l’orage n’éclate. Nous commençons à monter la tente et une pluie diluvienne s’abat sur nous et mouille tout notre matériel, l’intérieur de la tente y compris. Une fois celle-ci montée, j’arrive à retirer le plus gros et heureusement elle sèche super vite. Je peux donc installer le matériel pendant que Mi se douche (après avoir pris une première douche tout habillé!)

Outre l’orage, nous avons également appris que le restaurant du camping est fermé le dimanche soir. Heureusement, nous avons des plats lyophilisé avec nous; nous ne mourrons pas de faim!

L’orage passe, il pleut toujours. Nul besoin de préciser que nous rejoignons rapidement les bras de Morphée… 🙂

50,55km – 5:05:55 – max 46,5km/h

Deuxième circuit vélo, repéré également sur OpenRunner.

On quitte Salers en direction du Nord Ouest vers Anglard de Salers. La route file en faux-plat descendant dans la campagne environnante. Les vues sont très différentes de la veille, mais pas moins belles.

Après Anglard, on dégringole dans la forêt vers la vallée du Mars que nous allons suivre. La route est là aussi très peu empruntée, ce qui la rend très agréable.

Sur les conseils de Yann (notre hôte), on monte vers le col d’Aulac. Bri s’arrête un peu avant la fin. Je monte jusqu’au sommet du col et je prend quelques photos. On mange à une table de pique-nique au bas de la descente.

Ensuite, après Le Falgoux, on entame la montée vers le col de Néronne. La montée est longue et fort pentue. Mon compteur VDO ne fonctionne plus, mais la pente dans faire dans les 9-10%, le tout sur 4 km….

Au sommet du col, on se sépare. Bri refait la route en hauteur comme la veille. Moi, je rentre par la vallée de la Maronne. Grosse descente au début, puis longue descente plus tranquille jusqu’à St Paul de Salers, avant de remonter nettement pour arriver à Salers.

La météo a été à nouveau estivale, encore plus chaude que la veille.

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On commence par du facile auhourd’hui!

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Les vues dégagées sont bien appréciables!

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Le col d’Aulac

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Vers les Falgoux

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Néronne

69,85km – 5:09:24 – max 43,1 km/h

La météo est exceptionnelle pour la saison. Le temps est au grand bleu.

On part pour une boucle cycliste d’environ 70 km en direction du Puy Mary, repérée sur OpenRunner avant notre départ.
On se lance dans la descente (impressionnante) vers Fontanges. Après un peu de faux-plat, on escalade le col de St Georges, avant de poursuivre vers le col de Legal. Les routes sont étroites, mais en bon état et pas trop fréquentées par les voitures. Et surtout elles offrent des vues magnifiques. Au col de Bruel, on bifurque à gauche sur la D35 jusqu’à St Julien de Jordanne. Le paysage est magnifique. La route monte et descend en tournicotant entre prairie et hameaux.

On s’arrête à Mandaille pour manger une baguette tradition accompagnée d’un « Galet de Salers » (saucisson) : une pure merveille. On fait le point sur notre avancement et sur notre programme pour suivre. Un cycliste rencontré par Bri le matin au moment de faire les courses nous a un peu fait peur: il annonçait une route fermée, et des pentes de 21% dans les dernières rampes pour le Puy Mary… Un autre cycliste rencontré à la fin de notre pique-nique nous rassure: de Mandaille, la montée est moins raide ; ça devrait passer sans problème.

Nous nous lançons donc dans l’ascension : une fois en haut, ce ne sera plus que de la descente pour rentrer à Salers. Mais d’ici là, 10 km de montée nous attendent.

La pente oscille entre 6 et 8%, rarement plus. La vue est magnifique; en particulier peu avant d’arriver au Pas de Peyrol, quand on peut voir le paysage des deux côtés de la route.

Pour repartir du Pas de Peyrol, la route est effectivement bien pentue; et on se félicite de ne pas l’avoir abordé par ce versant là. A partir du Roc des Ombres, la route monte à nouveau jusqu’au col de Néronne. La vue domine la vallée de la Maronne. Nous choisissons la route prévue, en hauteur, bien qu’elle soit barrée pour travaux.

Initialement, nous pensons qu’elle n’est barrée que pour les travaux au refuge de Néronne, mais nous découvrirons qu’on travaille à la route plus loin. On peut malgré tout passer sans gêner. La vue est parfaite; et on a la route pour nous seul…

Arrivée à Salers sous le soleil qui ne nous aura pas quitté de la journée.

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En route pour le col de Saint-Georges!

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Le premier col de notre journée

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Entre deux cols un peu de plat descendant, avec des vues exceptionnelles!

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En pleine ascension du Puy Mary

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On y est presque, un passage étroit nous offre une vue dégagée sur les vallées environnantes.

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Le début de la descente du Pas de Peyrol vers Salers est effrayante (> 15%)!

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La descente depuis le Col de Neronne est fantastique.

21,41 km – 1:12 (Venise)

Départ de l’hôtel vers 7h15 après le check-out. On refait le trajet vers la gare en sens inverse, toujours vélo à la main. A cette heure-ci, il n’y a presque personne en ville. Le temps est beau et la lumière magnifique.

On passe le pont Calatrava au-delà de la gare, pour rejoindre la route qui va nous permettre de quitter Venise. Très vite, on est sur le pont qui relie la lagune au continent. C’est une route à deux fois deux bandes ; les voitures et les bus ont donc la place pour nous doubler au large…

A suivre les panneau « aeroporto », on finit par se retrouver au début de l’autoroute ! On est allé trop loin sur la grand route, il fallait prendre à droite un peu avant pour rejoindre l’aéroport. On fait donc demi-tour en on emprunte la via Triestina. On retombe sur la route qu’on aurait du prendre, puis l’aéroport est là assez vite…

Prochaine étape du jour à la sortie de l’aéroport de Zaventem

Depuis l’aéroport, on trouve rapidement la piste cyclable, indiquée. Un peu d’hésitation dans Zaventem, mais on est rapidement sur la piste du bd de la Woluwe… Retour par W-St-Lambert, Etterbeek, assez sympa d’ailleurs. Cela nous donne une nouvelle possibilité pour rejoindre l’aéroport, pas forcément évidente à première vue!

+/- 15 km

Petit déjeuner sympa dans la cuisine du rez-de-chaussée. On est les premier des guests, on ne verra personne d’autre d’ailleurs! On quitte le B&B à 10h16, après que la pluie se soient arrêtée. On pensait faire un petit « city-ride » pour visite un peu la ville qu’on n’a pas vu hier soir… Mais toutes les rues ou presque sont en sens unique, et dans la direction inverse de ce qui nous intéresse, cela va sans dire!

On finit donc assez vite par prendre les vélo à la main pour marcher sur le trottoir. On rejoint le Sud-Est de la ville, ou nous espérons trouver un balisage Via Claudia, ou au moins des indications cyclables. Nous partons sur le parcours e4 le long de l’eau… mais assez vite on se rend compte qu’on tourne en rond… Ce n’est pas avec la carte du topo que l’on va pouvoir s’en sortir. On fait demi-tour pour retourner à Trevise chercher la grand route vers Venise. En ville, on est à nouveau confronté au même problème : toujours ces sens uniques !

Lassés, on décide de prendre le train ! Embarquement dans le dernier wagon d’un long train ; il y a de la place pour mettre des vélos ! Nous serons les seuls.

Arrivé en gare de Venise Santa Lucia, il nous reste à rejoindre l’hôtel vélo à la main (faire du vélo est interdit à Venise). Ce n’est pas si loin, mais il faut passer les ponts remplis d’escaliers. Et il y a du monde !

Notre hôtel est une auberge destinée en priorité aux étudiants, aménagée dans un ancien couvent. La renovation est récente et marie l’ancien et le très moderne. La chambre est énorme, mais est prévue pour deux personnes bien séparées : chacun sont côté de la chambre, les lits séparés par une rangée d’armoires !…


Dans le train vers Venise

We made it!

99,77 km – 6:50:18 – 15,41 km/h – 54 km/h max

Départ de Feltre vers 9h. Petit coup d’huile sur les chaînes avant de partir… Les anglais font de la mécanique sur leurs motos…
Passage par le Spar pour acheter de quoi casser la croute.

On démarre sur l’itinéraire repéré la veille. Le début pour rejoindre Vellai est costaud, comme on a pu s’en rendre compte à pied hier; mais avec moins de soleil, c’est plus supportable. La route continue à monter, mais moins fort, en direction de Cesiomaggiore. Il y a peu de circulation. En se retournant, on peut voir furtivement Feltre, déjà loin, là-bas, en contrebas. Nous reconnaissons les montagnes dolomitiques. C’est superbe!

Ensuite, la route devient principalement descendante. On finit à côté du barrage sur le Fiume Piave. L’endroit est très beau. La rivière est large, peu profonde en ce moment, avec la pierre blanche qui affleure par endroit. Bri repère l’indication vers une plage…. Elle aurait bien piqué une petite tête dans cet endroit idyllique. Mais finalement, on choisit de continuer la route, on a encore beaucoup de kilomètres et de dénivelé!

La Via nous mène dans la campagne (et les zoning), à quelque distance de la grand route. On a un peu l’impression de tourner en rond, ou en tout cas de faire beaucoup de changement de direction… La route n’est pas plate du tout ; et après de déjà belles ascensions, la route redescend pourtant encore. On va chercher le pied du col de Praderadego en passant d’abord en dessous du Castello di Zumelle. Puis la route monte et la pente est énorme. Même sur la plus petite vitesse, le vélo a du mal à avancer. Après le chateau, on a un peu de répis dans une clairirère. Puis l’ascension reprend de plus belle, et longuement, jusqu’à Praderadego. Il y a une petite mare et des bancs où nous prendrons notre pique-nique (pain, saucisse sèche, fromage). Il ne fait pas très chaud et il tombe quelques gouttes. On repart assez vite et là, c’est une magnifique descente qui nous attend. Avec pour commencer une vue impressionnante sur la vallée en contrebas. Autant la montée était assez rectiligne, autant la descente est sinueuse, remplie de lacets. On arrive à Follina sous un ciel noir, mais baignés de soleil malgré tout !

Par contre on ne trouve plus aucune indications de la Via Claudia… On suit un peu la grand route (sur laquelle passait la via d’après le topo), mais avant Pieve on la quitte en essayant de retrouver le tracé. Les noms de rue dans le topo nous aident un peu, sans nous empêcher de nous égarer. A Barbisano, on déboule dans le sens inverse de ce que je pensais en regardant la carte… Bri va demander à un garagiste, qui heureusement parle allemand ; il nous indique la bonne direction vers la rivière (Fiume Piave) que nous devons retraverser.

Nous roulons sur la grand’route quand on remarque une flèche récente de la Via Claudia !
La trace part vers une rivière ; ça a l’air sympa, on y va. Une voisine vient nous montrer comment soulever la barrière qui ferme le chemin. Nous voilà parti sur un sentier qui devient vite un peu technique (et boueux). Il faut parfois descendre du vélo pour passer des branches tombées. Puis pour descendre un fossé et franchir un ruisseau. Puis le chemin devient de plus en plus étroit et difficile. On est en parallèle à la route que l’on préférerait rejoindre finalement, mais qui n’est pas vraiment accessible. Puis le sentier part apparemment par un tunnel sous la route dans lequel passe un ruisseau. Je m’y aventure à pied, en retirant mes chaussures pour aller voir… et là se trouve notre salut au prix de pas mal de portage des vélos : nous voilà enfin à nouveau sur la route.

Grosse circulation de fin de journée ; mais la route est en pente descendante, on peut rouler à un bon rythme sans trop gêner les voitures… A Ponte Priula, on décide de prendre la grand’route qui va directement à Trevise. Pas très sympa mais efficace. A Spresiano on tente encore de retrouver la trace en quittant la grand’route. Mais il n’y a plus aucun fléchage… On retourne sur la grand route qui nous mène à bonne allure vers Trévise. Il fait nuit lorsqu’on arrive ; et il commence à pleuvoir. Bri choisit un B&B sur TripAdvisor et nous y mène grâce au GPS. Ouf, on a une chambre pour la nuit !

On sort dîner un peu tard (il est passé 21h) dans un restaurant de poisson tout proche et recommandé par le B&B. C’est effectivement très bon.


Feltre









Gee! C’est possible?

Fiume Piave





Ca mooonte!

La descente fait du bien!





Le sentier impraticable!

Lever pas trop tôt et petit dèj. On donne du linge à nettoyer… ça ne sera pas du luxe!

Puis on part se balader. C’est le marché. Passage par l’info tourisme qui nous donne un plan des balades à pied… Le soleil est bien présent : il fait chaud. On prend également une dépliant sur la Via Claudia altinate avec une carte qui couvre le trajet jusqu’au cole du Praderadego. On va aller jeter un oeil sur le début pour voir si tout cela est balisé de manière correcte.

Nous suivons donc le départ de la Via Claudia « altinate », qui est bien fléché. Arrivé en haut, demi-tour pour aller vers la gare. En cours de route, on achète à boire.

De retour en ville, il est vers 15 heures. Beaucoup de commerce sont fermés. On va au Caffé Roma où on prend des jus de fruits pressés, et des roulades de pain de mie (pour les bruschetta, il est trop tard).
On continue de se promener. Dans la vieille ville, on visite la Galerie Mario Gazzara d’art moderne. L’occasion de découvrir l’intérieur d’un palais, et aussi le travail de ce ferronier d’art. Visite très intéressante.

En fin d’après-midi, on s’attable en terrase du Lucky Bar pour prendre un apéro (Ugo pour Bri (Prosecco, eau pet’, sirop de sureau, glace et feuilles de menthe) et Americano (Martini Rosso, bitter Campari, glace, eau pet’) pour moi).

Passage par la chambre avant d’aller manger chez Aurora pour la deuxième fois. La « carte du jour » a changé. On prend des antipasti (mozzarella di buffala e prosciutto seco pour moi, saucisson pour Bri) puis des primi (raviolis pour Bri et lasage de carne pour moi), le tout avec des légumes cuits, le demi de rouge et l’eau pet’.


La chambre des petits…

Feltre



















72,43 km – 4:26:25 – 17,92 km/h – 41,5 km/h max

Petit dèj à l’hôtel en même temps qu’un groupe de hollandais pas tout jeune et plutôt bruyant que l’on verra monter dans le car quelques minutes plus tard…
Dehors, il fait bon. On s’arrête quelques instants sur le bord du lac pour profiter de la vue, sans (presque) personne. Il y a de la rosée dans l’herbe.

On reprend la piste abadonnée la veille le long du Fiume Brenta (Valsugana). On double un groupe de cyclistes plus âgé que l’on croisera par hasard le lendemain dans Feltre lors de notre jour « off ». Arrivé à Borgo, on découvre ce qu’on espérait trouver à Levico : une petite ville typique, avec des habitants dans les rues. Bri va acheter du ravitaillement dans un petit magasin, en commandant au rayon « trattoria ».

Puis, on essaie de trouver la variante « altinate » qui quitte la rivière pour monter un peu sur les contreforts des collines. On trouve difficilement quelques premières flèches. Mais après deux kilomètres à peine, on est déjà perdu, sans indication de la route à suivre. On décide de retourner sur la piste cyclable principale, le long de l’eau…

La piste a changé par rapport au topo : elle est à gauche plutôt qu’à droite de l’eau. La piste est parfaitement lisse, et en pente descendante. Elle paraît neuve, sûrement liée à des travaux concernant la conduite de gaz qui passe par là… C’est très roulant et le paysage est fantastique. Notre regret de ne pas avoir trouvé de balisage pour la variante altinate s’estompe!

A Martincelli, la piste est interdite et une déviation nous amène sur la route… avant que la Via Claudia n’oblique sur la gauche, pour monter, en lacet, vers une vieille forteresse. Une fois en haut, on est sur un plateau dont le hameau semble presqu’abandonné. Ou bien est-ce l’heure de la sieste, à laquelle tout est fermé ? On croise pas mal de cycliste « route », et on les comprend vu le paysage et le profil de la route. Celle-ci redescend vers Arsiè et le bout du Lago del Corlo.

Depuis ce matin, le soleil tape ; il fait assez chaud et heureusement, on a pu reprendre de l’eau aux nombreuses fontaines qui parsèment le parcours.

Au bout du lac, la route prend à gauche vers Fonzaso. Elle est coincée entre falaise et rivière et nous offre un bon passage au frais, à l’ombre. Il faudra ensuite faire quelques longues lignes droite sous le cagnard. Mais Feltre est en vue… Quelques traversées de village et nous voilà en ville.
On prend un chambre pour deux nuits à l’hôtel Doriguzzi, faute de réel choix, notre premier essai un B&B design ne répond pas. Mais cet hotel est bike friendly; les vélos vont avoir un beau garage! Demain on ne roule pas, on visite la ville et les alentours à pieds.

Après la douche, balade dans la ville. Le ciel est gris très foncé, il tombe de grosses gouttes… Après une recherche des quelques restaurants possibles, on décide d’aller chez Aurora, à deux pas de l’hôtel, et qui propose des prix spéciaux pour les résidents de l’hôtel. On y mange très bien et pas cher (risotto aux gambas et faraona al forno (dindon) pour Bri, gnocchi al pane et finferlli (boulette de pain et champignon) et polenta e fromaggio pour moi, le tout avec une salade d’accompagnement, un demi de rouge de la casa et de l’aqua frisante.


Le lac de Lévico

Borgo, notre ville coup de coeur!













Le col du jour, super chouette!





52,08 km (+ 12 km en bus entre Trente et Pergise) – 3:23:03 – 16,12 km/h (avec marche dans Trente) – 38,7 km/h max

On reprend le cours de la piste le long de l’Adige pour rejoindre Trente. Le temps est beau ; seuls quelques nuages restent accrochés aux flancs des falaises qui nous entourent. Le parcours est moins descendant, plus plat, mais ça roule sans effort. Le vent de face de la fin de journée d’hier s’est calmé.

On arrive en 1h30 et 30 km à Trente. On quitte temporairement la Via Claudia (qui nous conseille de prendre le train si on veut obliquer vers Venise) pour faire un petit tour en ville. La ville est belle, elle fait à la fois antique et ancienne. Il y a de l’animation et en même temps on ne trouve pas de vrai « centre touristique ». On mange des antipasti et un riz garni acheté au Coop sur une place ombragée où des enfants jouent sur une petite plaine de jeux…

On se décide pour prendre le train et on retourne donc vers la gare. Là, on nous annonce que c’est un bus qui le remplace… et il part dans une heure, à 14h30. Ca nous laisse le temps d’aller manger une glace chez un glacier que Bribri a repéré avant notre dîner. Ensuite on attend dans le parc devant la gare… Il y a plein de types un peu bizarre, et pas mal de carabinieri qui surveillent tout ça… On est content de monter dans le bus (avec une remorque dans laquelle on peut mettre nos vélos.

A Pergise, on s’égare un peu avant de se remettre sur la via finalement bien fléchée. On passe le lac de Caldonazzo, blindé de touristes et on arrive vite à Levico Terme.

La ville est en hauteur et on n’a plus trop envie de monter. On se dirige vers le lac de Levico et on prend une chambre à l’hôtel Ariston. Je fais une sieste pendant que Bri va à la piscine extérieure (non chauffée, très vivifiante et agréable après cette journée chaude!).

On sort pour aller en ville (ça monte!) et après un apéro en terrase (Martini bianco et Ugo), on va au resto conseillé par l’hôtel : Boivin. On renonce au menu degustation et on prend à la carte, une entrée et un plat, accompagné d’un verre de vin blanc. Tout est délicieux, on regrette de ne pas avoir pris le menu dégustation qui n’en fini pas chez nos voisins de table! Retour à l’hôtel et dodo!


Salurn

En route!

Trente

Trente

Laggo di Caldonazzo

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