88,48km – 1102m D+ – 5:42:48 – moy. 15,48 km/h – max 50,4 km/h
Le déjeuner de l’hôtel fait du bien. Varié et copieux, ça nous change des petits déjeuner en camping. Sous les conseils de la dame de l’hôtel, nous allons remplir nos bidons à la source (directe) d’eau pétillante qui se trouve au parc juste en face (Helenenquelle). Ben oui on est pas à Gerolstein pour rien!
J’ai fait un rapide tour de ville pour essayer de trouver une bonbonne de gaz mais il n’y a que du système Camping Gaz à percer. Notre niveau de gaz est fort bas et on pense ne pas avoir assez pour cuire un plat entier.
La rivère Kyll au sortir de Gerolstein
Nous longeons un peu la Kyll pour quitter Gerolstein puis allons suivre l’Eifel-Ardenne-Radweg qui nous amènera en Belgique (Saint-Vith plus précisément).
Dès qu’on quitte la rivière, on entame les montagnes russes ou plutôt les volcans allemands! Ca monte et il fait chaud!
Mais où est le cycliste ?
Les paysages sont jolis et variés. Nous arrivons à Prüm vers midi.
Nous devions loger à Thommen, mais vu que nous avons pris une avance globale sur tout le trajet, nous préférons pousser jusqu’au camping d’Arimont, non loin de Malmedy. Nous voila à nouveau sur une ancienne voie de chemin de fer vraiment très agréable. La vue est dégagée et on n’a pas ce sentiment de rouler dans une cuvette comme on peut parfois l’avoir sur un Ravel.
Nous passons un nombre de fois incroyable sous une (ou plusieurs) autoroute(s). Il fait beau et la lumière est intéressante, ce qui pousse mon compagnon de voyage à prendre de nombreuses photos! Et voila que l’on croise un panneau qui nous annonce que nous quittons l’Allemagne et rentrons en Belgique!
Ce Ravel est vraiment super. Nous comptons bien y revenir; c’est un réel plaisir de rouler ici. Nous atteignons ensuite rapidement Saint-Vith, où nous empruntons un autre Ravel qui nous amènera à Waimes et que l’on avait déjà pris lors de notre tour de Wallonie en 2011. On y retrouve les mêmes chevaux et la superbe vue sur cette vallée.
Nous arrivons ensuite toujours via un Ravel à Arimont et terminons par une côte dont je me serais bien passée! Mi part devant, moi je descend de ma monture et essaie de pousser le vélo chargé jusqu’en haut.
Le camping est calme, c’est vrai que les vacances sont terminées! D’ailleurs la cafèt’ du camping est fermée…
Après la douche vient le dilemme du repas du soir. Nous avons le choix entre des spaghettis lyophilisés mais pour lequel on n’est pas sûrs d’avoir assez de gaz, ou bien aller dans un resto à priori pas trop loin qui propose une cuisine qu’on pourrait qualifier de « gastronomique ». Un coup de fil au resto et la table est réservée.
Par contre le resto était mal repéré sur TripAdvisor et se trouve en fait à 2/2,5km du camping. Nous marchons jusque là sur les rythmes de la carrière qui – visiblement – fonctionne tout le temps. Nous dégustons un délicieux 3 services dans une ambiance un peu bruyante (deux gros groupes dans la salle), compensée par un service fort sympathique.
Retour par le même chemin, dans le noir, et puis dodo!