75,30 km * 17,80 km/h
Pluie de 12 à 16h.
Finalement heureusement qu’on a pas des donc de voyants pour prédire le temps, car ce jour la on ne serait peut-être pas partis! 😉 Départ du B&B après un copieux petit déjeuner, en reliant les noodpunten, trajet que l’on avait pu réaliser la veille grâce à la carte qui se trouvait dans notre chambre. C’est vraiment un super moyen pour se créer des itinéraires sympas. A nouveau on loupera une flèche, mais on s’en rendra vite compte. On traverse l’étang De gavers, mais ce n’est pas celui de Geraardsbergen (notre destination finale) mais celui d’Harelbeke. Et puis nous rejoignons notre LF6 fétiche. Direction Kluisbergen. Ce nom me paraissait familier mais pourquoi donc? Je vais le savoir dans quelques kilomètres… On croise un magasin molécule ou j’achète 2 sandwiches qu’on garde pour plus tard. Et voici qu’on approche de Kluisbergen, ou j’avais vu le seul et unique camping de la région, le camping panorama. Evidemment passer la nuit de la veille la aurait été difficile, cela aurait rajouté une bonne 30aine de kilomètres à notre route déjà longue. Mais pourquoi ce camping s’appele-t’il Panorama? On tourne un coin et OUCH! Nous voila au pied d’un mur. Un panneau sur notre droite nous annonce: Kluisbergen – montée sur 1100km * 11%. Haaaaaaaaaa oui! Bon allez on se motive la, pas question de mettre pied à terre, on arrivera en haut même si on fait du 5km/h! Et on y arrive effectivement, lentement mais surement. Un petit plateau pour se remettre de la première partie, la plus dure je pense et on entame la suivante. Arrivée au sommet, même pas un petit point de vue à se mettre sous les yeux… Une carte un parking désert et une sorte de totem. Et la pluie qui commence aussi. On mange à l’abri des arbres. Et reprenons notre souffle aussi.
Kluisberg…
On se demande si on attend que la pluie passe ou non. Et puis on se dit que non. Et on s’attaque à la descente, qui n’est pas immédiate non plus, on remonte un peu, puis du plat et puis ho un point de vue! Ha ben on ne voit pas grand chose avec cette purée de pois… Sur le banc en face de la vue on peut lire: « Daar aan de overkant, het weidse waalse land »…
Le Pays wallon somptueux, sous le soleil surement!
Et puis on l’a enfin notre descente – quasi aux enfers – route mouillée, il pleut encore, en 2 minutes on a les chaussures trempées. Arrivés en bas, je demande à essorer ma chaussette droite. Hmmmm….
Ensuite nous roulons gaiement sous la pluie, bah finalement c’est pas si terrible que ca… et bientot nous arrivons en terrain connu! Partie du LF6 que nous avons déjà parcouru quelques semaines plus tot! Tout est beaucoup moins joli d’ailleurs… Je fais une halte sous un arbre pour y manger la fin de mon sandwich. Je sens que mon capitaine a un petit coup au moral. Viens alors un fermier qui rentre dans son bois qui se trouve derrière nous qui dis que le temps n’est pas terrible… Non ca on ne peut pas dire. Les autres phrases qu’il nous adressera me furent incompréhensibles malheureusement… nous répondons donc d’un sourire benêt…
On passe De Gavers, l’autre, celui de Geraardsbergen, puis nous arrêtons dans un petit magasin ou j’achète 3 matons, 3 bananes et un coca. Les matons c’est pour le lendemain matin ou pour le soir si on ne trouve rien. Car au camping de Galmaarden, on est pas sur du tout de trouver à manger. De la on sait ce qui nous attends, le bosberg, mais bon franchement après le Kluisberg c’est vraiment facile, je dis pas qu’on monte à du 20, mais ca nous parait vite passé. Et nous voici au camping, donc l’ambiance est aussi tout autre. Il pleut toujours, ca n’a pas arrêté depuis midi. On profite d’un accalmie pour monter la tente, qui finalement n’est pas vraiment mouillée à l’intérieur. Le temps de tout monter et il repleut plus fort.
Douche chaude et puis petite sieste/radio. Puis vient la problématique du souper. Pas question de redescendre à Geraardsbergen. Je vais voir si le café devant le camping est ouvert. Je vois quelqu’un dedans mais ca ne me parait pas ouvert, je vais voir à la buvette du camping et il n’y a pas grande activité. Je retourne au café et la lumière est éteinte. Je pense devoir retourner penaude chez mon capitaine, quand la gérante du camping vient à notre secours et, surement par pitié, nous propose des stoofvlees met friet. « Ja graag!! ». Tout heureux d’avoir ca, on dévorre notre plat seuls dans cette grande salle absolument muette aujourd’hui. Puis après avoir remercié notre cuisinière, regagnons notre tente pour une repos bien mérité.