94,43 km – 5:16:56 – 18,26 km/h
Nous déjeunons vers 9h15 au Kontiki (les baba-cool ne sont pas des gens du matin!). Le temps de replier la tente on quitte le camping vers 10h45 par un temps frais mais sous le soleil. Aujourd’hui parcours à priori facile, nous suivons le LF2 pendant un long moment et avons de plus déjà effectué ce même trajet dans l’autre sens il y a 4 ans. Nous en avions gardé un bon souvenir, on va voir si ça se confirme dans ce sens-là!
On se perd un peu autour de la gare d’Ekeren, endroit où on se souvient s’être perdu la fois passée! Une flèche peu claire et la confirmation dans l’erreur par une flèche du LF2 dans l’autre sens, on en deviendrait fou! De plus en Belgique le sens des LF n’est pas distingué par A ou B comme au Pays-Bas. On n’y comprenait plus rien…
On repasse avec plaisir à Kalmthout qu’on aurait placé beaucoup plus près d’Anvers… Comme quoi les souvenirs ne gardent que le meilleur! Nous repassons la frontière avec son petit abri pour douanier dans la forêt. Les passages sur les petites routes de campagnes néerlandaises sont tout à fait reconnaissable et le fait qu’on se fait frôler par les automobilistes me revient très clairement à l’esprit.
A plusieurs reprises, nous avons de très beaux passages en forêt et l’arrivée à Breda est vraiment très agréable. Par moment on se croirait en forte de soignes. Michel lira plus tard à l’hôtel qu’il y a quelques temps, les habitants de Breda rêvaient que leur ville ressemble à leur ville idéale… qui n’est autre que Bruxelles!
Nous traversons quasi toute la ville afin d’aller à notre hôtel qui se trouve au nord-est de la ville, sur le LF9 qui nous fera partir vers Utrecht! Les vieux quartiers sont sympas, avec tout plein de restos et café. Il fait beau et l’ambiance y est!
Notre hôtel, « Het Scheepshuis » est très beau et l’accueil chaleureux. Nous nous installons, nous douchons et partons à la recherche d’un resto. La dame de l’hôtel nous a conseillé quelques restaurants de l’autre côté de la ville et nous conseille de réserver. On ira à la cool et on ne pourra pas suivre ses conseils ces restos étant effectivement full.
On finit au resto grec « Sirtaki » avec un gros patron bourru qui n’engage que des serveuses canons… On reçoit un verre d’ouzo avant de recevoir nos plats de grillades, excellentes, mais des portions monstrueusement énormes!
On rentre sous un crachin à l’hôtel et allons nous coucher. Demain nous attends une de nos grosses étapes.