73,59 km – 4:28:25 – 16,45 km/h
Ce matin, Bri est sortie de la tente pour aller nager dans le lac ! Je passe mon tour cette fois-ci et commence à plier le camp. On mange un porridge fort sucré (tout le sucre est resté dans le fond du sac dirait-on) et un thé. On est prêts assez tôt vu qu’on fait notre « check-out » à 8h55. Ce camping est plus cher que les autres, mais les sanitaires valent bien la différence.
Le ciel est couvert et notre prévision météo annonce de la pluie… Néanmoins, le soleil — vaillant — cherche à percer pendant les premiers kilomètres et les paysages sont très beaux également avec cette lumière différente.
La route longe la voie ferrée, le long du lac
Sur notre gauche, face nord, on voit les installations de sports d’hiver; remontées mécaniques et pistes de ski mais aussi de luge d’été. De l’autre côté, sur notre droite, c’est plutôt l’exploitation agricole qui prime. Tout parait un peu plus roots qu’en début de voyage, mais nous apprécions ce côté vrai et authentique.
Le ciel est bas ce matin !
La pluie se met à tomber. On continue dans un premier temps en maillots manches courtes vu qu’il ne s’agit que de quelques gouttes. On passe devant une fromagerie où l’on s’arrête pour acheter deux morceaux de fromages : un aux fleurs absolument délicieux et l’autre plus type raclette dont la croûte à un gout très prononcé. A la sortie du magasin, nous enfilons nos gilets sans manches car la pluie s’est intensifiée.
Nous enchainons ensuite avec une grosse descente. Une fois arrivés en bas, ça y est on est trempés! Entre la pluie et l’eau qui remonte par les roues ; on s’est fait avoir 😉 On s’abrite à un arrêt de bus, on met les vestes et on mange du fromage pour se remonter le moral.
Là, c’était encore avant la pluie, la petit grimpette qui nous mène vers la fromagerie.
Rencontre avec des vététistes électriques avec qui j’échange quelques mots. On prend ensuite un peu moins le temps de regarder le paysage. Difficile vu les conditions de pouvoir prendre des photos. Et c’est vraiment dommage parce que l’eau qui s’évapore au-dessous des arbres et la luminosité qui perce au loin sous la couche de nuages gris donnent du caractère au paysage.
Notre pause midi se fera dans un (autre) abris-bus sur une route malheureusement fort passante. Pendant qu’on mange la pluie s’arrête presque mais au moment de se remettre en route elle reprend de plus belle! On a chacun mit un maillot ou un pull en plus et on les gardera jusqu’à Lindau sans avoir trop chaud. La température a dégringolé!
Cela dit, la pluie n’altère pas la beauté des paysages…
A Lindau, ce sera à l’hôtel. Camper sous cette météo ne serait pas vraiment une partie de plaisir. Malheureusement il n’y a pas grand chose de libre, car l’EuroBike à lieu ce week-end là à Friedrichshaven…. Pas de chance. On renonce sagement à l’hôtel de luxe à 515 € les deux nuits et on se décide pour le Freihof nettement moins cher, mais hors de l’île et surtout, nettement moins glamour!
On y arrive à 15h30, la réception n’ouvre qu’à 16h… voila ce qui arrive quand on roule trop vite ? On se met à l’abri en face devant la vitrine d’un magasin. A 16h on reçoit les clés. Les vélos iront dans une chaufferie assez sale et pas très excitante. La chambre est grande avec beaucoup de place pour faire sécher nos affaires! C’est une bonne chose.
Après la douche, on se remet en route vers la vieille ville sur l’île (Insell). Il pleut toujours à verse, on peut heureusement emprunter des parapluies à l’hôtel car nos vestes de vélos n’ont pas de capuches (note pour les années prochaines). On ne cherche pas trop longtemps après un resto et on va chez l’italien « Da Capo » sur la Maximilianstraße.
Je prends une pizza quatre saisons pas exceptionnelle, Bri les pâtes fraîches du chef qui s’avèrent être un meilleur choix même si un peu trop copieux. L’antipasti partagé en entrée était bon.
Retour à l’hôtel sous la pluie qui ne faiblit toujours pas. Et qui continuera toute la nuit! Bri file au lit avant 22h. Je surfe un peu (beaucoup?) avant de la rejoindre. J’ai très chaud (et soif) dans cette chambre malgré les fenêtres ouvertes (et les radiateurs éteints — oui, on a vérifié).
Peut-être est-ce à cause du café italien que j’ai bu, mais j’ai l’impression de ne pas bien dormir…