70,64 km – 4:05 – 17,23 km/h
Hier soir, on a mangé au restaurant de l’hôtel. Une bonne surprise, par rapport à la devanture qui me faisait craindre de la cuisine un peu simple. Mais on n’avait pas trop envie de redescendre dans la vieille ville, où se situent la plupart des restaurants.
Avant d’aller nous coucher, on a été un peu se balader à l’entrée du château. C’est le plus long château fort du monde : environ 1100 mètres de fortification, avec cinq cours qui se succèdent jusqu’à la demeure de l’ancien archiduc de Bavière du Sud…
La vieille ville de Burghausen vue depuis la forteresse, au petit matin
Ce matin, après le déjeuner et avant de reprendre la route, on s’offre une promenade dans le château à la lumière du jour. Le panorama sur les alentours est très beau. Et le château très bien conservé (et restauré, tout n’est pas aussi vieux que ça en a l’air…). Parfois on aimerait avoir un peu plus de temps pour vraiment visiter.
Les vélos en acier, ça rouille
On redescent dans la vieille ville pour reprendre notre route le long de la Salzach. On s’arrête sur la place de Burghausen et on achète du fromage à une échoppe ambulante. On traverse le pont pour retourner côté autrichien et je vais chercher des petits pains et une petite couque sucrée à la boulangerie de Ach. Voilà qui accompagnera bien notre fromage de montagne.
Une (toute petite) partie de la forteresse de Burghausen, vue depuis la rive autrichienne de la Salzach
Une fois encore le soleil est de la partie. On ne va pas s’en plaindre.
Notre route longe un peu la Salzach, avant de la quitter pour monter sur la colline et nous offrir une vue sur la forteresse. Vue de cette distance, elle est moins impressionnante. Et surtout on voit apparaître derrière la grosse usine qu’on voyait et entendait hier avant de filer sur Burghausen. Quel contraste…
A midi, stop casse-croute sur un chemin en gravier le long duquel on trouve une table à pic-nic. Il y a pas mal de passage, principalement des cyclistes. Je pense qu’on fait des jaloux…
Après ce passage beau et calme le long du petit cours d’eau, la route redescend assez fort vers la vallée. On y croise une famille bien chargée qui pédale courageusement dans l’autre sens. Vu la vitesse à laquelle on descend, je suis content de ne pas être à leur place…
On profite du bel élan de la descente pour traverser à belle allure une partie de campagne.
On se rapproche de Salzbourg, et notre route longe désormais la ligne de chemin de fer.
L’arrêt de train de Pabing
La vallée est très large. On est dans la plaine, entre les prairies. La grand’route qu’on entend un peu, est suffisamment loin pour ne pas trop nous gêner. Et au loin, on voit les montagnes.
Après un peu d’hésitation, de fausse route et de demi-tour, nous arrivons à Salzbourg (il manquait une flèche ou deux, à un moment).
Il y a un monde fou à Salzbourg. Beaucoup de touristes, probablement. Mais aussi pas mal de monde qui se déplace à vélo le long de la Salzach. La rive est aménagée à la fois pour les piétons et pour les cyclistes, avec des voies séparées.
Notre camping est en dehors de la ville, à Aigen. Un peu plus loin que prévu. Avantage : on est dans la nature. Et le camping est particulièrement sympa : beaucoup de verdure, pas trop de monde, et une belle vue sur la montagne environnante !
On ressort à pied pour chercher un restaurant. On laissera tomber un premier qui a bonne réputation mais dont les prix sont trop élevés pour nous. On mange finalement au resto d’un hôtel pas très loin. Pas trop bon marché non plus, mais on mange très bien…