20,38 km * 1:23:07 * 15,69 km/h
Ce matin, on avait décidé de faire un nouveau road-book. En l’occurence celui du dernier numéro (#114) d’O2 Bikers, à Torgny.
L’affaire s’est vite révélée impraticable : d’abord les deux heures de route promises pour y arriver nous rebutaient un peu. En plus, j’avais oublié d’imprimer le fameux road-book hier au bureau. Ici, impossible de le faire…
Je me suis donc retrouvé à feuilleter, en pyjama, la vieille farde où j’avais commencé, il y a un siècle, à classer des photocopies de road-book. Et c’est de là que j’ai pu exhumer ce road-book #27 Ronquières. Une région que l’on a déjà eu l’occasion de traverser lors de nos ballades vers Seneffe, puis de notre « mini tour en Belgique ».
Comme on ne doute de rien, on part donc sur un tout vieux tracé avec juste la feuille reprenant les pictos, en ayant juste relu le texte en vitesse. Départ annoncé « à côté du Sibémol ». Arrivé sur place, le café a disparu. Heureusement que la façade n’a pas été repeinte et qu’on peut deviner qu’il y eu une enseigne sur cette maison.
On trouve donc presque par déduction le premier chemin à emprunter… et c’est là que le compteur nous fait son caprice. Or qui dit road-book dit compteur, sans quoi on peut rentrer à la maison. Un caprice n’étant jamais que passager, on peut bientôt enfin entamer ce parcours par une ancienne ligne de chemin de fer…
Tchou-Tchooouuu ! On chauffe la locomotive !
Le ciel est à la fois d’un bleu éclatant et parsemé de nuages. Bref le temps idéal pour pour profiter du paysage…
On se retrouve vite sur de chouettes petits chemin entre les prairies. Les vaches bien dodues semblent presque qu’effarouchée par notre passage… Serait-on les seuls à emprunter ces chemins ? Des joggeurs joyeux (et rapides !) viendront nous prouver le contraire. On se range d’ailleurs sur côté pour leur céder le passage, au risque de laisser notre cuissard accroché aux barbelés qui délimitent le chemin.
Chemin entre barbelés
On s’engage dans un chemin rempli d’herbe assez haute. Evidemment, les herbes cachent des trous et de fosses, sans compter les pavés qui nous déstabilisent. D’ailleurs, on fini par marcher un peu.
L’enfer de ce chemin terminé, on enchaîne sur le suivant : nous voilà obligé de démonter le pneu boueux pour enlever une grosse épine qui a transpercé la chambre à air. Première crevaison sur le tandem !
Le parcours ne cesse de tourner autour du plan incliné, dont on voit souvent le sommet de la tour… On fini par rejoindre le sommet du plan par le canal ; avant de passer en dessous et de le laisser derrière nous.
Le plan incliné !
On rejoint ensuite l’ancien canal (Ronquières-Seneffe) qu’on a déjà parcouru. Le road-book nous fait traverser pour prendre un petit single utilisé uniquement par pêcheurs pour rejoindre leur poste. Les ronces sont reines ici, et quand je veux me mettre sur le côté pour croiser d’autres vététistes, ma stockeuse reste accrochée aux méchantes épines…
Le passage est loin d’être une partie de plaisir, et au bout de ces 800 mètres d’épreuve, on décide de mettre le cap vers la voiture, en roulant cette fois « du bon côté » du canal, sur le halage. On y croisera deux tandems coup sur coup ! La pluie s’en mêle… et on n’est pas fâché de remettre TTTim dans la voiture…
Cela dit, on reviendra sûrement. Plus tard dans la saison, quand le froid aura enfin fait son apparition pour faire disparaître ces foutues ronces et autres herbes qui ont un peu gâché la ballade…